Vincent Peillon promet de régler "dans les 24h" les dettes qu’il doit au PS

Publié à 07h04, le 14 décembre 2016 , Modifié à 07h06, le 14 décembre 2016

Vincent Peillon promet de régler "dans les 24h" les dettes qu’il doit au PS
Vincent Peillon. © AFP

"Pas de boules puantes", a réagi Vincent Peillon, comme son entourage, mardi 13 décembre, en découvrant les révélations du Canard Enchaîné sur l’ardoise que doit le député européen au Parti socialiste. Car l’hebdomadaire satirique révèle que le tout frais candidat à la primaire de la Belle alliance populaire n’est pas à jour de cotisations rue de Solférino. Loin de là. Et qu’il n’a pas non plus reversé sa quote-part d’élu européen qu’il doit à son parti.

Le souci, c’est que pour participer à la primaire, il faut être à jour de cotisations. Interrogé sur ce sujet fâcheux, Vincent Peillon s’est d’abord montré irrité – "je veux un beau débat d’idées, pas un échange de boules puantes" - avant de consentir, sans démentir, que s’il est en retard de cotisations, il s’en acquittera rapidement. Et de lancer, comme le rapporte LCI :

"

Vous verrez, cette question va être réglée dans les 24 heures.

"

Comme le rapporte le journaliste Benjamin Sportouch, les soutiens de Vincent Peillon dénoncent dans cette histoire "une boule puante du camp Valls", dixit le journaliste. "Pascale Boistard a évoqué au dernier conseil des ministres l’ardoise de Peillon auprès du PS, preuve pour ses soutiens que Valls est derrière", poursuit-il encore.

Dans son édition de ce mercredi 14 décembre, Le Canard Enchaîné révèle donc que Vincent Peillon n’a pas payé ses cotisations de militant de la section PS de Chépy dans la Somme depuis trois ans. Surtout, il doit au parti une autre ardoise plus corsée : celle de sa quote-part d’élu. Celle-ci s’élèverait à 19.500€.

Vincent Peillon a donc désormais jusqu’au jeudi 15 décembre à 18 heures pour se mettre en règle. Sous peine de ne pouvoir concourir à la primaire.

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