Vincent Peillon entre "consultation", "concertation" et "très grande concertation"

Publié à 09h41, le 22 mai 2012 , Modifié à 10h10, le 22 mai 2012

Vincent Peillon entre "consultation", "concertation" et "très grande concertation"
Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale sur RTL (Capture d'écran)

CONCERTATION – Le ministre de l’Education nationale persiste et signe, à propos des rythmes scolaires, invité de RTL ce mardi 22 mai : oui, la réforme des rythmes scolaires s’appliquera dès la rentrée 2013. La "concertation", dont le premier ministre a fait un préalable sur ce point, est engagée "depuis novembre", explique-t-il.

  1. "Je suis en concertation depuis novembre"

    Sur www.rtl.fr

    Surtout, ne lui dites pas qu’il a été « recadré » après avoir lancé le premier "couac" du gouvernement.

    Interrogé sur RTL ce mardi 22 mai, le ministre de l’Education nationale a confirmé que la réforme des rythmes scolaires s’appliquerait dès la rentrée 2013 :

    Ca a a été un engagement du président de la République, je le réitère.

    Mais cet entretien est surtout l’occasion pour Peillon, critiqué par le premier ministre vendredi 18 mai pour avoir annoncé cette réforme un peu trop rapidement, de revenir sur la "méthode" qui sera employée pour y parvenir.

    Attention, c’est assez technique, et l’on parle "consultation", "concertation", et "très grande concertation".

    La "consultation", donc, c’est la méthode du précédent gouvernement, saluée au passage :

    Dans ce qu’a fait le gouvernement précédent et mon prédécesseur Luc Chatel, le mieux, ça a été la très longue consultation sur les rythmes scolaires, il semble que certains aient oublié qu’elle vient d’avoir lieu. Elle a amené à un consensus.

    La "concertation", cette fois, c’est la mission que mène Vincent Peillon depuis novembre, dans l’équipe de campagne de François Hollande, où il pilotait le pôle "éducation" :

    Je suis en concertation depuis novembre à la demande du président de la République, c’est une méthode qui n’a jamais été employée… 

    Et ensuite ? Ensuite, il va s’agir de lancer "une très grande concertation", explique le ministre de l’Education nationale :

    Nous continuerons, juste après les législatives, il y a aura une très grande concertation

    Sur le fond, il précise encore que, selon lui, le "jour supplémentaire" serait déjà trouvé : 

    Je pense au mercredi matin, c’est plus juste 

    Voici l’intégralité de l’interview en vidéo :

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