REMEMBER COPÉ - Ils sont 75, 75 élus UMP réputés proches de Jean-François Copé et qui signent, ce jeudi 15 janvier, une tribune post-attentats. Parmi les signataires, on retrouve la députée des Alpes-Maritimes Michèle Tabarot, l'élu du Rhône Georges Fenech ou encore le député des Français de l'étranger Thierry Mariani. Cette contribution doit être rendue publique jeudi 15 janvier.
Et que disent ces 75 parlementaires ? Que le gouvernement actuel, confronté à une obligation de réflexion après les attentats qui ont frappé la France début janvier "ne part pas d'une feuille blanche".
Jointe par le Lab, Michèle Tabarot, fidèle parmi les fidèles de Jean-François Copé, explique le pourquoi de cette tribune :
"Après les terribles événements qui ont frappé la France, nous nous sommes retrouvés mardi matin avec les proches de Jean-François Copé et nous avons décidé de faire cette contribution positive pour rappeler tout ce qui a été fait par l'ancienne majorité notamment sur la burqa ou la laïcité. Et aussi formuler des propositions.
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C'est donc un message au gouvernement - et aux électeurs - qu'adressent les amis de Jean-François Copé, un moyen pour eux de rappeler au pouvoir en place le travail qui a été fait avant 2012 en matière de laïcité. Michèle Tabarot ajoute :
"Copé a été très attaqué au moment du débat sur la laïcité et sur le voile intégral.
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L'ex-président de l'UMP n'a pas voulu cosigner cette tribune. "Il est toujours en retrait médiatique et il a estimé que ce n'était pas le moment pour lui de parler. Mais il adhère pleinement à cette initiative", explique au Lab un député de l'opposition.
Jean-François Copé n'est sorti de son silence médiatique - imposé par son départ de la présidence de l'UMP - qu'en marge des attentats terroristes perpétrés en France. Après l'attaque de Charlie Hebdo, mercredi 7 janvier, le député-maire de Meaux a publié un message sur Facebook dans lequel il dénonce un "acte d’une violence monstrueuse et horrifiante" et rappelle qu'"il faut à tout prix éviter la tentation de la division et de la stigmatisation de nos compatriotes de confession musulmane".