Au conseil municipal de Marseille, les élus UMP se moquent du temps de parole très réduit des socialistes

Publié à 17h33, le 03 mai 2014 , Modifié à 17h37, le 03 mai 2014

Au conseil municipal de Marseille, les élus UMP se moquent du temps de parole très réduit des socialistes
Annie Levy-Mozziconacci (PS) et Jean-Claude Gaudin (UMP) lors du conseil municipal marseillais du 28 avril 2014. © Marseille.fr

Pendant ce temps-là, au conseil municipal de Marseille ...  - C'est l'une des conséquences des mauvais résultats du Parti socialiste à Marseille, qui s'est retrouvé derrière le Front national dans trois secteurs, n'a conservé que le 8e secteur avec Samia Ghali et en a perdu trois : le temps de parole des élus socialistes au conseil municipal a largement diminué.

La Provence explique ainsi que le PS est passé de 49 à 16 élus, les Verts et le Front de gauche ayant décidé de faire bande à part. A l'inverse, le Front national est passé d'un seul élu à vingt. Les deux partis se retrouvent avec un temps de parole similaire, à chaque fois très limité. Sur les 5 heures à 5h30 consacrées au conseil municipal, l'opposition toute entière ne dispose que d'une heure à se partager. Le FN récolte ainsi 33 minutes de temps de parole et le Parti socialiste de 27 minutes.

Une grande réduction du temps d'expression pour le PS que n'a pas manqué de remarquer l'UMP. Hilares, les élus de droite se sont largement moqués de la socialiste Annie Levy-Mozziconacci lors de son intervention relative à l'application de la réforme des rythmes scolaires à la rentrée - Jean-Claude Gaudin refusant de la mettre en place - lors du conseil du 28 avril. La Provence raconte que l'UMP s'est ainsi lancée en chœur dans un décompte lors des dernières secondes de son intervention, la laissant sans voix.

Dans la vidéo disponible sur Marseille.fr, on peut en effet entendre les élus UMP crier en riant : "5, 4, 3, 2, 1, stop !"

Un passage à voir à partir de 3h47. Cliquez sur ce lien pour accéder à la vidéo.



Jean-Claude Gaudin accepte cependant que l'élue PS, interloquée mais souriante après le petit numéro de l'UMP, termine son intervention. Elle explique alors que son groupe ne prendra pas part au vote disant non à l'application des rythmes scolaires. Ce à à quoi le maire UMP, réélu dans un fauteuil, répond, ironique : "Ça n'est pas grave !"

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