Après les révélations du Point, le camp Copé accuse Franz-Olivier Giesbert de mener une "vindicte" personnelle

Publié à 11h01, le 27 février 2014 , Modifié à 11h12, le 27 février 2014

Après les révélations du Point, le camp Copé accuse Franz-Olivier Giesbert de mener une "vindicte" personnelle
Franz-Olivier Gisberg et Jean-François Copé (montage via Maxppp).

La faute à FOG. Depuis que Le Point accuse Jean-François Copé d'avoir fait profiter à ses proches, à la tête d'une agence de com', de surfacturations d'événements durant la campagne de 2012, le patron de l'UMP et son entourage sont en opération déminage. Une accusation revient à chaque fois : l'idée d'une "vindicte" personnelle de Franz-Olivier Giesbert contre Jean-François Copé.

Jérôme Lavrilleux, le directeur de cabinet du principal concerné, a ouvert le bal le 26 février au soir, quelques heures après les révélations du magazine. Interrogé par i>Télé, il lance :

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Tout est de l'affabulation.(...) Nous avons le magazine Le Point qui poursuit depuis plusieurs années sa vindicte contre Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé. (...) Il fait un papier où il dit n'importe quoi.

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Ce 27 février au matin, interrogé par i>Télé sur un quai de gare, Jean-François Copé va plus loin :

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C'est un coup monté de manière ignoble, il n'y a qu'une manière de répondre, c'est par la voix des tribunaux. Il y a derrière ça un homme, Franz-Olivier Giesbert, qui depuis des mois et des mois nous attaque, Nicolas Sarkozy comme moi même, pour nous détruire.

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                                                                                                                                                                                                                                        Sur Europe 1 ce jeudi, c'est Bastien Millot, l'un des proches de Jean-François Copé pointés du doigt par Le Point, qui l'a suivi dans ses différents cabinets avant de prendre la tête de la société de communication Bygmalion, qui s'explique dans l'émission Le Grand direct des médias, émission dans laquelle il intervient très régulièrement comme chroniqueur depuis 2009.

Après s'être défendu d'avoir une société "opaque" et une clientèle spécialement UMP, comme l'écrit le magazine, Bastien Millot s'interroge lui-aussi sur les motivations de Franz-Olivier Giesbert :

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Je décortique moi-même les phénomènes médiatiques. Je sais ce qu’est la rumeur, je sais ce qu’est un papier dit "de commande". (...) Quand on dit "on nous a demandé un papier", le "on", j’imagine que c’est la direction du journal, et ce journal, ça tombe bien, a une histoire un peu compliquée avec Jean-François Copé puisqu’il a eu maille à partir entre Franz-Olivier Giesbert et Jean-François Copé à plusieurs reprises.

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Des accusations auxquelles a répondu dans un édito ce 27 février Franz-Olivier Giesbert, qui a quitté la direction du Point en janvier mais y travaille toujours. Il y dénonce le "complotisme" du camp Copé et pense être accusé car il a souvent eu "le malheur de rappeler au "président" de l'UMP qu'il avait triché aux élections internes de son parti." :

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En me désignant pour faire diversion et en prenant toute la droite en otage, Nicolas Sarkozy compris, Jean-François Copé est tombé, une fois encore, dans le comique involontaire.

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Du rab sur le Lab

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