Bernard Debré raconte les coups de colère de Nicolas Sarkozy contre ceux qui l'alertaient sur ses excès de campagne

Publié à 11h15, le 27 juin 2014 , Modifié à 11h28, le 27 juin 2014

Bernard Debré raconte les coups de colère de Nicolas Sarkozy contre ceux qui l'alertaient sur ses excès de campagne
Bernard Debré et Nicolas Sarkozy (Maxppp).

M'EN FOUS ! - Il y a quelques jours, Bernard Debré estimait qu'il fallait "couper la branche morte" que représente Nicolas Sarkozy à l'UMP. Ce 27 juin, il ne ménage toujours pas l'ancien président. Interrogé sur les dépassements de la campagne (17 millions d'euros tout de même, selon Mediapart) de 2012, Bernard Debré raconte avoir vu le président de l'époque s'énerver contre ceux qui l'alertaient alors. "M'en fous !", répondait même Nicolas Sarkozy selon le député UMP de Paris.


Voilà ce que déclare Bernard Debré sur Sud Radio ce 27 juin, à propos de Nicolas Sarkozy :

C'est un homme qui est pétulant, plein de vigueur. C'est ça qui donne le danger. Quand il a fait sa campagne, on lui disait 'mais attends Nicolas, Nicolas, on dépasse !'


Réponse du président-candidat de l'époque, selon Bernard Debré :


M'en fous, quoi ! Qu'est-ce que ça veut dire ? Quand je serai élu, quand je serai élu..! Tu veux que je sois pas élu, tu veux que je sois battu ?


Conclusion de Bernard Debré: Nicolas Sarkozy ne pouvait pas ne pas savoir qu'il était en train de dépasser la limite légale :


Bon, c'était impossible de gérer donc il était au courant, c'est de sa faute bien entendu.



Mais je dis simplement est-ce que les Français voudront, si l'on voit que sa campagne électorale a dépassé non pas de 400 000 euros comme le disait le Conseil constitutionnel, mais de 17 millions, est-ce qu'on va pouvoir dire après tout il était président de la République, il a contrevenu à la loi, boarf....



Je voudrais, pour la dignité des politiques, qu'il y ait une véritable éthique. 

Vous l'aurez compris: Bernard Debré ne mise que modestement sur le retour de Nicolas Sarkozy.

Du rab sur le Lab

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