Bernard Kouchner estime que Nicolas Sarkozy a été victime de "racisme" à cause de ses origines

Publié à 19h08, le 14 octobre 2014 , Modifié à 16h47, le 17 octobre 2014

Bernard Kouchner estime que Nicolas Sarkozy a été victime de "racisme" à cause de ses origines
Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner à l'Élysée, le 11 septembre 2009 © IP3 PRESS/MAXPPP/Remi OCHLIK

Que pense Bernard Kouchner de Nicolas Sarkozy ? L'ancien ministre des Affaires étrangères de celui qui est aujourd'hui candidat à la présidence de l'UMP était invité à répondre à cette question, lors du Grand oral des Grandes Gueules sur RMC, mardi 14 octobre. Et le fondateur de Médecins sans frontières a d'abord livré un avis mitigé sur le retour en politique de l'ancien président de la République :

Ça fait quand même un peu réchauffé quoi.

Son interlocuteur lui fait alors remarquer qu'il est "plus loquace" dans son livre, Mémoires croisées, citant cette phrase "à propos de l'antisémitisme" : "Nicolas Sarkozy n'a pas été épargné, il a été détesté aussi parce qu'il était un fils de Hongrois et un petit-fils de juif." Bernard Kouchner reprend, comme l'a repéré Le Scan :

Oui, absolument ! Je pense que la France est raciste, bien sûr. Mais il s'est bien débrouillé, il a surmonté tout ça mais à l'origine je pense qu'il y a eu cette affaire, oui. Enfin cette affaire...

Pour l'ancien ministre, il faut mettre au crédit de Nicolas Sarkozy d'avoir mis sur pied un gouvernement "d'ouverture", comprenant des responsables politiques qui n'étaient pas issus de l'UMP. Ce qui est à son sens la seule voie possible pour "sauver notre pays" :

Moi je pense qu'il faut l'unité nationale pour faire passer des réformes en France. Que ni la gauche ni la droite seules ne feront passer les grandes réformes nécessaires. Eh bien je pense que l'on pourrait, sur un programme simple, quatre réformes - ça n'empêche pas qu'il y ait une gauche et une droite et qu'elles s'affrontent, mais soyons ensemble pour sauver notre pays.Donc j'étais heureux, parce quemonsieur Nicolas Sarkozy l'avait proposé : il y avait six socialistes dans son gouvernement. Quand j'étais dans le deuxième gouvernement Rocard, il y avait la moitié du gouvernement qui n'était pas socialiste. Eh ben alors, ça a marché !

Du rab sur le Lab

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