TRANSATLANTIQUE – Oubliez vos anecdotes de voyages horribles coincés entre des enfants braillards et un voisin ronflant sur votre épaule. Bruno Le Maire, lui, sait ce qu'est un vol cauchemardesque. Le député UMP de l'Eure était à bord du New York - Paris du 22 février, vol affrété par Air France et qui a quand même mis plus de 18 heures pour relier les États-Unis à la France. Ce qui est un peu long. La preuve :
Passablement énervé par cette perte de temps, Bruno Le Maire a donc écrit au PDG d'Air France, rapporte ce jeudi 26 février L'Opinion . Et l'élu UMP n'est pas tendre. Il écrit :
"Je regrette de vous le dire : face à cette accumulation de difficultés, Air France a été en dessous de tout. […] Nous ne vous demandions pas des prouesses techniques: juste le sens de vos responsabilités, et pourquoi pas un peu de chaleur humaine et de soin pour ceux qui en avaient le plus besoin.
"
Après avoir été bloqué six heures par la neige, à New York, le vol AF007 a dû se poser à… Manchester, en Angleterre, car le pilote avait atteint son quota d'heures. Ce ne sont pas ces éléments que Bruno Le Maire reproche à la compagnie mais bien le manque d'informations données par Air France, que ce soit à New York ou à Manchester où, d'ailleurs, "pas un personnel de [la] compagnie ne se trouvait dans la salle", poursuit le député de l'Eure.
L'élu UMP pourra toujours se consoler : comme tous les autres passagers, il s'est vu offrir par Air France un dédommagement de 600 euros, précise L'Opinion.