PRESSION AMICALE - Pendant près de deux ans à l'Elysée, Valérie Trierweiler a bien vu comment les arcades du pouvoir fonctionnaient. Et elle n'a rien oublié de l'influence de l'opinion sur François Hollande. L'ancienne Premier dame, invitée du Petit Journal de Canal Plus, a ainsi estimé que la mobilisation de l'opinion publique dans le dossier des lycéennes enlevées au Nigeria était directement utile afin de faire pression sur le pouvoir.
Et Valérie Trierweiler de s'inspirer des dossiers d'otages français à l'étranger :
A chaque fois la mobilisation a servi. Regardez ce qui s'est passé pour tous les otages français enlevés à chaque fois.
Il y a la version Quai d'Orsay 'il ne vaut mieux pas en parler', et il y a l'autre version 'on se mobilise et on ne les oublie pas'.
D'abord parce qu'ils le savent eux, et ensuite parce qu'il faut mobiliser l'opinion publique.
L'ancienne Première dame explique pourquoi les manifestations de soutien sont utiles :
Plus l'opinion publique est mobilisée, plus les chefs d'Etat suivent leur opinion publique. Donc il faut que tout le monde se mobilise.
Et à en croire Valérie Trierweiler, François Hollande est loin d'être défavorable à la mobilisation dans le dossier #BringBackOurGirls. Elle raconte un message reçu du chef de l'Etat il y a quelques jours :
Il m'a envoyé un petit message. Il a trouvé le rassemblement des lycéennes formidable. C'était juste après, samedi, à la fin de son sommet des chefs d'Etat africains.