Il y voit un "mélange des genres" propre à la France et s'emporte contre la présence, dans les rangs de la future manifestation de soutien à la cause palestinienne, de la CGT. C'est plus exactement le service d'ordre du syndicat qui va être sollicité mercredi 23 juillet, aux côtés des manifestants, pour éviter les débordements connus le week-end précédent à Barbès.
Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP en pleine tournée médiatique ces derniers jours, trouve une nouvelle fois une raison de s'indigner, interrogé par Sud Radio ce 22 juillet :
"Qu'est-ce que le service d'ordre de la CGT vient faire dans ces manifestations ? C'est bien aussi tout le drame français de voir des corps intermédiaires, des responsables syndicaux, qui ne jouent pas le rôle qui devrait être le leur.
De la même manière que je ne comprends pas qu'un responsable syndical puisse prendre une position politique, comme l'avait fait la CGT au cours des dernières élections présidentielles en prenant partie ouvertement pour François Hollande. De la même manière je ne comprends pas que la CGT puisse jouer un rôle de maintien de l'ordre dans une manifestation qui n'a pas grand-chose à voir avec les salariés français.
"
Bruno Le Maire dénonce par la suite une "confusion des genres totale", "problème fondamental en France" selon lui, et promet - comme c'est étonnant - de rétablir "l'autorité perdue" "dans les années qui viennent". La CGT fait en effet partie du comité organisateur de la marche, aux côtés notamment de la Ligue des Droits de l'homme, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), et du syndicat étudiant UNEF.