C’est par un billet, posté sur son blog, qu’Alain Juppé a réagi mardi 22 juillet, sur l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes le week-end dernier à Paris et Sarcelles. Comme François Fillon la veille, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a soutenu la position du gouvernement. Il l’écrit sans détour, apportant son appui à Bernard Cazeneuve :
"À Sarcelles, il y avait de grands risques : des inscriptions sur les murs ou les vitrines appelaient à la violence et le cortège devait passer devant la synagogue. Il est facile de soutenir a posteriori que tout ce serait bien passé si la manifestation n’avait pas été interdite. Et si les casseurs s’étaient néanmoins déchaînés, que n’aurait-on pas dit ?
"
Et Alain Juppé d’inviter ses collègues politiques à la modération :
"Évitons les fausses querelles et rassemblons-nous pour combattre le poison de l’antisémitisme.
"
Une ligne conforme, donc, à celle tenue par François Fillon lundi 21 juillet. Également sur son blog, l’ex-Premier ministre de Nicolas Sarkozy avait affiché son soutien à "la fermeté et la vigilance du gouvernement car l’unité de la République n’est pas négociable".
Une position relayée par le troisième homme du triumvirat Jean-Pierre Raffarin, au travers d'un commentaire limpide sur l’intervention de François Fillon :
“@leLab_E1:Fillon affiche son soutien au gouvernement dans la lutte contre les violences lors des manifestations pour Gaza" Sens de l'Etat.
— Jean-Pierre Raffarin (@jpraffarin) 21 Juillet 2014