Pour lui, c'est non. Bruno Le Maire l'annonce au Monde, via une tribune, il ne votera pas la prolongation de l'opération militaire en Centrafrique.
Le Parlement se prononce ce mardi 25 février sur la prolongation de l'opération Sangaris, où les militaires français sont confrontés à une situation beaucoup plus complexe que prévu. Pour l'ancien ministre, il y a "des ambiguïtés qui ont conduit à donner à la France sur place un rôle qui ne lui appartient pas".
Pour ces raisons, je voterai contre la prolongation de notre engagement militaire en Centrafrique.
Des débats qui s'annoncent animés en raison des difficultés sur le terrain, mais qui devraient se solder par un vote favorable des deux chambres.
"La France ne peut pas plaider à la fois pour une Afrique responsable et porter seule les responsabilités militaires sur le continent", estime Bruno Le Maire alors que la consultation du Parlement est prévue par la Constitution pour les opérations extérieures qui se prolongent au-delà de quatre mois.
Il considère "toutes les opérations militaires de ces dernières années ont montré qu'une force armée extérieure ne permettait pas de stabiliser un Etat".
De son côté, Eric Woerth a déclaré ce mardi sur i>Télé qu'il voterait la prolongation. "Rien n'a été réglé", regrette le député UMP, mais "on ne peut pas faire autrement, évidemment qu'il faut prolonger le mandat des militaires".