Les Verts ne sont pas "dans le pacte républicain", estime Bernard Accoyer

Publié à 08h45, le 25 février 2014 , Modifié à 09h18, le 25 février 2014

Les Verts ne sont pas "dans le pacte républicain", estime Bernard Accoyer
Bernard Accoyer à l'Assemblée nationale (Maxppp)

"Le Premier ministre est englué dans une marée verte". C'est le constat de l'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer. 

Invité ce mardi 25 février de Radio Classique et LCI, le député UMP cogne sur les écologistes dont il considère "qu'ils portent un grand tort à notre pays". Il va même plus loin en plaçant le parti écolo en dehors du pacte républicain. 

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Ils sont en dehors du pacte républicain, oui je le pense. Il y a une forme de radicalité, d'extrémisme. (...) Il y a par certaines positions qu'ils prennent - lorsqu'on est un faucheur volontaire, qu'on s'en prend par la violence à la recherche scientifique, lorsqu'on détruit des cultures expérimentales - on sort du pacte républicain. 

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Aux lendemains de la manifestation contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui s'est terminée dans la violence, Bernard Accoyer estime que Europe Ecologie - Les Verts est "une mouvance qui conteste tout, qui conteste l'autorité, qui conteste les grands principes autour desquels notre société s'est construite". Et parle de "l'écologie politique totalitaire", qui remet en cause "toutes les connaissances fondamentales de la science". 

Dans un grand plaidoyer anti-EELV, l'élu de Haute-Savoir remet également en question les valeurs démocratiques des écolos : 

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En matière de conception de la démocratie, il y a chez les Verts une sorte d'affranchissement vis-à-vis des règles de la démocratie qui veut que la majorité s'impose. Y compris à l'intérieur d'un pacte majoritaire. Il y a une contestation qui est leur marque de fabrique. Les démocraties ne peuvent pas marcher avec des partis contestataires qui remettent sans cesse en cause ce qu'il s'est passé, y compris les vérités scientifiques. 

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Et Bernard Accoyer leur accorde une part de responsabilité dans les événements survenus à Nantes et le saccage d'une partie de la ville. "Ils ont soutenus une manifestation dont on savait qu'elle allait contenir des gens dangereux. Il y a une collusion que le gouvernement supporte et qui l'affaiblit, qui tire vers le bas le Premier ministre", assure-t-il. 

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