Divergences sur le travail du dimanche : le député PS frondeur Pascal Cherki s’étonne de l’absence de Jean-Christophe Cambadélis aux débats sur la loi Macron

Publié à 13h46, le 14 février 2015 , Modifié à 13h46, le 14 février 2015

Divergences sur le travail du dimanche : le député PS frondeur Pascal Cherki s’étonne de l’absence de Jean-Christophe Cambadélis aux débats sur la loi Macron
© THOMAS SAMSON / AFP

Le travail du dimanche est le point névralgique et polémique le plus criant de la loi Macron. Le sujet de divergences entre socialistes. Député de Paris mais surtout premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, qui tente le grand écart entre les divers courants du PS en vue du Congrès de juin, avait essayé, en vain, de trouver un compromis .

Mais, ce samedi 14 février, le député PS "frondeur" Pascal Cherki, en première ligne à l’Assemblée nationale pour combattre l’extension du travail du dimanche, à Paris notamment, a fustigé l’absence du patron du PS pour ces débats dans l’hémicycle.

Car la discussion à l’Assemblée nationale de la loi Macron touche doucement à sa fin. Et, vendredi 13 février et samedi 14 février, les députés débattaient donc de ce point critiques du texte sur fond de passes d'arme entre les frondeurs et Emmanuel Macron.

Face au ministre de l’Economie, les frondeurs du PS n’ont pas désarmé et se sont opposés au gouvernement dans l’hémicycle, appelant le ministre "au compromis politique" tout en menaçant de ne pas voter le texte, mardi prochain. En réponse, Emmanuel Macron a rejeté tout "compromis de façade" pour "rallier des voix". "Dans ce cas-là, notre discussion n'est que formelle et rhétorique, j'ai pour ma part une autre opinion du débat parlementaire", lui a répondu Pouria Amirshahi.

Sur iTélé ce 14 février, le frondeur Laurent Baumel a quant à lui reproché au ministre de "discuter depuis le début avec les gens qui sont d’accords avec lui". "Je le regrette", ajoute-t-il reconnaissant tout de même du bout des lèvres "de petites avancées". Mais, prévient-il, si rien ne bouge, les frondeurs exprimeront leur opposition au texte "sous la forme d’un vote contre".

Ces débats houleux entre socialistes ont amené Emmanuel Macron à lancer au député PS Christian Paul :

"

Vous n’avez pas le monopole de la représentation nationale.

"

Des échanges que le porte-parole du PS Olivier Faure a préféré moquer, lançant à l’opposition :

"

Vous avez la chance d’assister en direct à un congrès du Parti socialiste !

"

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