En réponse à Sarkozy qui pense ne faire "qu’une bouchée" de lui à la primaire UMP, Juppé dit avoir lui aussi "de l’appétit"

Publié à 07h09, le 18 mars 2015 , Modifié à 07h43, le 19 mars 2015

En réponse à Sarkozy qui pense ne faire "qu’une bouchée" de lui à la primaire UMP, Juppé dit avoir lui aussi "de l’appétit"
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé en mode "Je vais te manger !" "Non, c'est moi qui vais te manger". © THOMAS SAMSON / AFP

MIAM MIAM - Gare à l'indigestion (de chouquettes). La bataille promet d’être rude entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, deux gourmands qui lorgnent sur la primaire UMP comme plat de résistance de leurs prochaines années politiques. Avec la présidentielle de 2017 en dessert.

Et si la juppémania ne fait pas peur à Nicolas Sarkozy, redevenu président de l’UMP, et qui pense ne faire qu’une "bouchée" du maire de Bordeaux, Alain Juppé n’est pas plus impressionné que cela par le successeur de Jean-François Copé et sa confiance en lui.

Interrogé, le 17 mars, par La Voix du Nord  sur cette sortie de Nicolas Sarkozy, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac s’en amuse, lui qui dans la même interview estime que la droite dite "décomplexée", chère à Jean-François Copé comme à Nicolas Sarkozy, fait "en réalité le jeu du Front national" :

"

Ah bon ? Mais moi aussi j’ai de l’appétit !

"

Interrogé sur le même sujet ce jeudi 19 mars par Le Parisien, Alain Juppé dit savoir que Nicolas Sarkozy "a un gros appétit". Il ajoute ;

 

"

Mais gare à l'indigestion !

"

Dans Le Figaro de ce mercredi 18 mars, Nicolas Sarkozy continue de son côté de taper sur son challenger, estimant entre les lignes que c’est un loser. Aussi le compare-t-il à des grands perdants des élections présidentielles comme Michel Rocard ou Edouard Balladur, son mentor battu par Jacques Chirac à la présidentielle de 1995. Il dit :

"

Juppé, c’est Rocard contre Mitterrand, c’est Balladur contre Chirac.

"

Cocasse comme comparaison pour celui qui est "probablement le meilleur" des chiraquiens, comme le disait l’ancien président. Un moment où Nicolas Sarkozy était dans le camp du loser Edouard Balladur.

[Edit 19 mars] Ajout des déclarations d'Alain Juppé au Parisien.

Du rab sur le Lab

PlusPlus