NUL NUL NUL - Nicolas Sarkozy ne veut pas donner l’impression de courir après le FN. Alors, le successeur de Jean-François Copé à la présidence de l’UMP, ne veut laisser aucun doute. C’est pourquoi il répète son leitmotiv pour les élections départementales : quiconque à l’UMP s’allierait avec le parti de Marine Le Pen serait immédiatement exclu du parti .
Après avoir dénoncé le "FNPS" - expression qui lui a été fortement reprochée à gauche -, Nicolas Sarkozy lâche ses coups contre Marine Le Pen. Manuel Valls n’a donc pas le monopole des diatribes de l’ancien chef de l’Etat.
Au Figaro de ce mercredi 18 mars, Nicolas Sarkozy tance donc la présidente du Front national qu’il raille sur sa nullité, tandis qu'elle estimait que le retour de l'ex "est un clou supplémentaire dans le cercueil de l'UMP " :
"Marine Le Pen ? Elle est très mauvaise.
"
Et de développer, un peu, sur l’idée que la nature déteste le vide et qu’il est toujours comblé :
"Elle n’a rien fait, elle a seulement profité du vide pendant que l’UMP se déchirait.
"
Une manière de taper sur la présidente frontiste tout en rappelant le psychodrame entre Jean-François Copé et François Fillon, l'un de ses concurrents pour la primaire de 2016 même si la candidature de Nicolas Sarkozy "n'est pas obligatoire", dixit l'intéressé.
Sur ce rapport au FN en revanche et les accusations de droitisation de l’UMP, un proche de Nicolas Sarkozy explique et défend :
"Il est nécessaire qu’on ne lui reproche pas d’être tenté par un risque de dérive vers le FN.
"
Et de prévenir :
"Il veut être d’autant plus ferme sur les alliances qu’il sera plus transgressif sur le fond, après les élections départementales.
"
Alain Juppé et François Fillon savent à quoi s'en tenir.