Festival de blagues à l'Assemblée nationale autour des pets d'animaux

Publié à 17h57, le 30 septembre 2014 , Modifié à 18h17, le 30 septembre 2014

Festival de blagues à l'Assemblée nationale autour des pets d'animaux
© Captures d'écran LCP

C'EST PAS DU VENT – Ambiance potache vendredi 26 septembre en commission des Affaires économiques. La raison ? Un sujet qui "inquiète le secteur de l’élevage et du pastoralisme" selon les propres mots du président de la commission François Brottes : le méthane entérique. Ca ne vous dit rien ? Alors parlons plutôt de son appellation vulgarisée : les pets d'animaux.

Le sujet a donc été débattu au détour d'un amendement au projet de loi sur la transition énergétique. Cet amendement prévoit d'exclure du champ d'application du programme de réduction des polluants atmosphériques "les émissions produites naturellement par les animaux élevés en plein air", détaille le député PRG Joël Giraud.

Dans une vidéo relayée par LCP, on voit le député exposer son amendement. Et entamer un festival de blagounettes imagées sur les pets de vaches. À voir en vidéo ci-dessous :



Cela commence avec une remarque à l'adresse UMP Martial Saddier :

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Martial Saddier ne sent pas bien mon amendement.

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Première blague et premier pouffement. Joël Giraud poursuit sur le même ton et conclut sa rapide intervention de cette manière : "toute la filière attend que l’on éclaircisse l’atmosphère sur ce sujet."

Et ça continue avec Philippe Plisson, rapporteur PS du texte. Celui-ci émet un avis défavorable à l'amendement. Non, les pets de vaches ne doivent pas être exonérés du programme de réduction des polluants atmosphérique. Et il l'explique entre deux gloussements :

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Quand on commence à exonérer tel ou tel secteur, on ne va pas s’en sortir. En même temps, il ne s’agit pas non plus de mesurer ces émissions avec des appareils, qu’il faudrait installer en l’occurrence. Il faudrait des volontaires. Donc je crois que c'est un problème qui ne se pose pas.

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Et hop, l'UMP Martial Saddier s'y met aussi évoquant, en retenant un gros fou rire, des émissions contre lesquelles "il est assez délicat, pour ne pas dire difficile, d'intervenir".

S'en suit un commentaire très à propos de François Brottes :

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Chacun a compris que les propos de monsieur Saddier n'étaient pas du vent.

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Impassible, si ne n'est un léger sourire en coin, Ségolène Royal conclut la séquence en moquant un Joël Giraud hilare. "Il ne s'en remet pas", commente la ministre de l'Écologie. Il n'est pas le seul. 

À noter que les petites blagues potaches des députés ont été expurgées du compte-rendu de séance, consultable sur le site de l'Assemblée nationale : 

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