"Si j'étais chômeur, je n'attendrais pas tout de l'autre." Les mots d'Emmanuel Macron, mercredi 18 février sur BFMTV, ont choqué. Un peu. François de Rugy, lui, ne voit aucun problème dans les propos du ministre de l'Économie.
Interrogé par le Lab dans l’émission de Serge Moati PolitiqueS sur LCP, samedi 21 février, le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale a défendu Emmanuel Macron :
On peut toujours sortir une petite phrase mais je vais vous dire, moi j'ai été chômeur et je n'attendais pas tout de l'autre.
Voir les 140 secondes du Lab :
Et le député EELV de dénoncer, en revanche, les propos d'autres élus, bien plus violents envers les chômeurs, selon lui, que la formule signée Emmanuel Macron. "Il faut arrêter avec ces espèces de jugement de valeur sur telle ou telle phrase. Évidemment que quand on est chômeur, on se bat. Moi, ce qui me choque beaucoup plus, c'est ceux qui disent que les chômeurs sont des assistés parce qu'ils touchent une indemnité chômage ou quand il y a un ancien ministre qui dit 'le cancer de l'assistanat'", a expliqué François de Rugy.
Une référence à Laurent Wauquiez qui en 2011 avait estimé que "la différence entre le travail et l'assistanat est aujourd'hui l'un des vrais cancers de la société française".