#TopHebdo – Avant le FlopHebdo du dimanche, place au TopHebdo du samedi, le classement des articles les plus lus cette semaine sur le Lab.
Et cette semaine, le grand gagnant est… Jean-Luc Mélenchon. L'ancien co-président du Parti de gauche a été pris en flagrant délit de changement d'avis sur le vote de la motion de censure. Mais il n'est pas le seul à figurer dans le Top.
#1 Le revirement de Mélenchon sur la motion de censure
La question a agité les rangs communistes, cette semaine à l'Assemblée : fallait-il oui ou non apporter sa voix à une motion de censure déposée par l'ennemi UMP ? Mercredi 18 février, sur France Info, Jean-Luc Mélenchon a donné son avis, très clair :
"Moi je n'aurais pas fait ça. Je n'aurai pas procédé comme ça. Je vais vous dire pourquoi. D’abord, parce qu’il n’y a aucune chance que cette motion passe. Donc qu’est-ce qu’on va aller se fourrer avec la droite ?
"
Sauf que sur ce sujet, Jean-Luc Mélenchon est en totale contradiction avec… Jean-Luc Mélenchon.
Voici ce qu'il écrivait mardi sur son blog :
"La seule façon de bloquer la loi Macron et de faire cesser le chantage comme méthode de gouvernement, c’est de voter la censure. Soit celle déposée par la droite comme le fit le groupe communiste en 1992, soit en déposant une autre, de gauche, puisque le moyen existe de le faire !
"
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#2 Hammadi et Le Roux veulent interdire aux députés PS de voter "contre" les textes du gouvernement
Si le gouvernement a dû se résoudre à recourir au 49.3 pour faire adopter la loi Macron "en force", c'est en raison de l'intention d'un certain nombre de députés socialistes de voter "contre" le texte.
Pour ne plus revivre ce genre d'événements, Razzy Hammadi a une proposition très simple : interdire aux députés PS de s'opposer aux textes du gouvernement. Tout simplement. L'élu socialiste de Seine-Saint-Denis formule cette idée auprès du Figaro :
"L'abstention oui mais le vote contre... C'est la raison de nos difficultés aujourd'hui.
"
Bruno Le Roux a l'air plutôt d'accord avec Razzy Hammadi et estime même qu'il s'agirait d'un "principe élémentaire".
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#3 Pourquoi les eurodéputés UMP n’ont pas voté pour la libération du blogueur saoudien Raiff Badawi
15 députés UMP au Parlement européen ont été accusés d'avoir refusé de voter en faveur d'un projet de résolution réclamant la libération de Raiff Badawi, un blogueur saoudien condamné en juin 2012 à 1000 coups de fouets et 10 ans de prison pour "insulte à l’Islam".
Contacté par le Lab, le chef de file des eurodéputés UMP Alain Lamassoure explique que tous les députés, y compris ceux de l’UMP, étaient d’accords pour demander la fin des sévices corporels à l’encontre "de ce dissident courageux. " :
"Nous nous devions de prendre toutes les précautions diplomatiques. On a dit aux députés de gauche que s’ils étaient prêts à supprimer ce passage [comparant les peines prévues par Daech et l'Arabie Saoudite, ndlr] nous voterions la résolution. Mais nous avons dû faire face à leur intransigeance.
"
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#4 Valls sur les SMS nocturnes de Macron : "Mais il est dingue !"
Emmanuel Macron parvient à assumer ses lourdes responsabilités en ne dormant que trois heures par nuit . Soit. Mais ce n'est pas une raison pour déranger les plus hautes autorités de l'État à n'importe quelle heure. Et notamment Manuel Valls.
Ainsi le Premier ministre a-t-il confié à Claude Bartolone sa stupéfaction quant aux heures indues auxquelles son ministre tente de communiquer avec lui. Cité par Le Point jeudi 19 février, Manuel Valls a expliqué au président de l'Assemblée nationale :
"Mais il est dingue, il m'envoie des SMS à 4h12 !
"
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#5 L'UMP des Hauts-de-Seine accuse un candidat PS aux départementales d'être adhérent… UMP
Nouvel épisode dans la guerre entre la gauche et la droite à Asnières. L'UMP locale accuse ce lundi 16 février un candidat socialiste aux départementales, Alexis Guerit, d'être adhérent… UMP - ce qu'il dément au Lab.
Dans un communiqué, l'UMP de la 2ème circonscription des Hauts-de-Seine explique qu'Alexis Guerit – que le parti désigne simplement sous le terme anonyme de "Alexis G." – a adhéré au parti de la rue Vaugirard en décembre 2013. Avec un objectif précis selon la droite : être la taupe de la gauche.
Faux, rétorque Alexis Guerit :
"Des gens ont adhéré à ma place. Ce qui veut dire que n'importe qui peut adhérer n'importe comment dans ce parti.
"
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