Lorsqu’une première école des Nations unies avait été bombardée, fin juillet, à Jabaliya, à Gaza, François Hollande s’était fendu d’un tout premier communiqué de presse condamnant ce bombardement, "s’associant au secrétaire général de l’ONU" qui jugeait "ces faits injustifiables".
Ce dimanche 3 août, rebelote après qu’une école de Rafah a été à son tour bombardée et alors qu'Israël a dans la foulée annoncé une trêve "humanitaire" de sept heures . Un bombardement "inadmissible" pour le chef de l’Etat qui a publié un nouveau communiqué dénonçant "le bombardement inadmissible d'une école de Rafah gérée par les nations Unies qui a provoqué la mort d'au moins dix personnes qui y avaient trouvé refuge".
Dans ce communiqué François Hollande déclare également se joindre "au Secrétaire général des Nations Unies pour demander que les responsables de cette violation du droit international répondent de leurs actes". François Hollande estime qu'"une nouvelle fois, l'impérieuse nécessité d'un cessez-le-feu pour soulager la détresse des populations civiles se confirme tragiquement".
Comme l'a remarqué le journaliste Frédéric Gerschel, l'Elysée ne cite ni Israël ni Gaza dans ce communiqué :
Un communiqué de l'Elysée condamne le bombardement de l'école de l'UNRWA sans citer ni Israël ni Gaza... pic.twitter.com/NwbG5WaDQ6
— GERSCHEL Frédéric (@fgerschel) 3 Août 2014
Pour le député socialiste Alexis Bachelay, ces "agissements criminels à Gaza portent un nom", celui du chef du gouvernement israélien : Netanyahu.
Les agissements criminels à #Gaza portent un nom : #Netanyahu ! C'est à lui de rendre des comptes. L'#Onu doit protéger les palestiniens !
— Alexis Bachelay (@ABachelay) 3 Août 2014
Les Etats-Unis, principaux alliés d'Israël, se sont quant à eux dits "consternés" par ce "bombardement honteux". Selon des sources médicales, la guerre qui dure depuis 27 jours a tué environ 1.800 Palestiniens. Côté israélien, 64 soldats et trois civils ont été tués.