C’était LA polémique de Noël. Le 24 décembre, la mairie UMP d’Angoulême a fait parler d’elle en installant des grillages autour des bancs publics contre les SDF. Face au tollé provoqué, l’édile a rapidement reculé et retiré ces grillages après que des adolescents ont réussi à s’y introduire. Sur Facebook, Xavier Bonnefont, le maire d'Angoulême a donné sa version des faits et il assure que les bancs "ont été grillagés pour devenir des panneaux en gabion. Il s'agit d'une installation paysagère contenant des galets, qui s'inscrit dans l'esthétique minérale du lieu".
Néanmoins, cette mesure "paysagère" a provoqué l’émoi et la furie de la gauche. Ainsi la candidate socialiste à la présidence de la région Ile-de-France Marie-Pierre de la Gontrie a dénoncé "la violence et la bêtise" de la mairie d’Angoulême et disant avoir la "nausée".
"Quelle honte ! C’est pas ça la France", a de son côté réagi l’ancien ministre, proche de Ségolène Royal, Guillaume Garot :
Le député PS Christophe Castaner a quant à lui invoqué Georges Brassens et sa fameuse chanson "Les amoureux des bancs publics" pour critiquer le maire UMP. "Brassens réveilles toi stp !" a-t-il ajouté :
"Un mauvais conte" , a réagi le secrétaire national mélenchoniste du Parti de gauche, Eric Coquerel :
"Ça n'a rien à voir avec les SDF, ils ne sont absolument pas visés", martelait jeudi 25 décembre sur Europe 1 Thierry Courmont, le président de l'association des commerçants à l'origine de l'initiative.