"Ignobles salauds", "odieux et barbares" : les politiques condamnent la profanation d'un cimetière juif de Sarre-Union

Publié à 21h07, le 15 février 2015 , Modifié à 21h17, le 15 février 2015

"Ignobles salauds", "odieux et barbares" : les politiques condamnent la profanation d'un cimetière juif de Sarre-Union

Au lendemain de l’attentat qui a frappé Copenhague, la profanation d’un cimetière juif de Sarre-Union dans le Bas-Rhin a ému unanimement l’ensemble de la classe politique française. Dans un communiqué, François Hollande a promis que "tout serait mis en œuvre" pour que les auteurs de ces profanations soient "identifiés et punis". Un acte que le chef de l’Etat a qualifié "d’odieux et barbares".

Parallèlement, son Premier ministre Manuel Valls a également qualifié cet acte "d’ignoble et antisémite" assurant à son tour que tout serait mis en œuvre "pour retrouver les responsables". Sur Twitter, Manuel Valls a également dénoncé "une insulte à la mémoire" :

De tous les bords, de l’extrême gauche à l’extrême droite, les messages se sont multipliés sur la même tonalité. Ainsi Gilbert Collard, député étiqueté Rassemblement bleu marine et proche de la présidente du FN Marine Le Pen, a cité Albert Cohen pour fustiger "l’abjection" des "profanateurs de morts" qui "n’ont pitié de rien".

Le député socialiste Daniel Goldberg a quant à lui citer Hannah Arendt :

Enfin, le député PS des Français de l’étranger, Pouria Amirshahi, a lui utilisé un langage plus fleuri pour dénoncer cette profanation, "un délire antisémite morbide" faits par "d’ignobles salauds" :

Plusieurs centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union, dans le Bas-Rhin, a annoncé ce dimanche 15 février le ministre de l'Intérieur qui a promis une nouvelle fois de lutter avec détermination contre l'antisémitisme. Un peu plus d'un mois après les attentats parisiens qui ont tué quatre Juifs dans un supermarché casher, le ministre de l'Intérieur venait de se rendre dimanche à Copenhague pour rendre hommage aux victimes d'une double fusillade contre un centre culturel où avait lieu un débat sur la liberté d'expression et contre une synagogue. Selon une source proche de l'enquête, la gendarmerie a été prévenue dimanche peu avant 17h de la profanation de ce cimetière juif qui compte environ 400 tombes.

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