Jean-Christophe Cambadélis minimise le déclassement de la France dans la liste des puissances mondiales

Publié à 08h40, le 07 janvier 2015 , Modifié à 08h44, le 07 janvier 2015

Jean-Christophe Cambadélis minimise le déclassement de la France dans la liste des puissances mondiales
Jean-Christophe Cambadélis © MARTIN BUREAU / AFP

Jean-Christophe Cambadélis est "fasciné". Non pas par l'information du Figaro selon laquelle la France a perdu sa place de 5ème puissance économique mondiale au profit du Royaume-Uni. Non, ce qui fascine le premier secrétaire du Parti socialiste, c'est "la fascination des médias" pour cette nouvelle.

Invité de RTLce mercredi 7 janvier, Jean-Christophe Cambadélis minimise donc la portée de cette information, parlant de "résultat dopé". Allons bon, voilà que le chef du PS accuse les Anglais d'avoir recours à des produits interdits pour booster leur économie. Il dit :

L'Angleterre nous passe devant, dû à la situation de la Livre sterling et à l'inflation, même si la croissance, il faut le reconnaître, est plus forte qu'en France. […] Honnêtement, essayer de voir la situation du président de la République et de la gauche à travers ce résultat, encore une fois, dopé, ne me semble pas à la hauteur des enjeux auxquels on est confrontés aujourd'hui.

D'ailleurs, Jean-Christophe Cambadélis n'envie pas particulièrement la situation des Britanniques. "On pourrait parler, si vous le voulez bien, de la manière dont sont indemnisés les chômeurs anglo-saxons, la situation sociale dans ce pays", commente-t-il. Du coup, pas de problème. Et puis, de toute façon, comme le suggère le premier secrétaire du PS, tout cela n'a d'intérêt que pour les médias. Il ajoute :

Monsieur Lenglet [éditorialiste sur RTL, ndlr] a parlé d'une guéguerre entre la France et l'Angleterre. C'est une guéguerre qui fascine littéralement les médias qui sont très contents de pouvoir dire ce matin : 'vous voyez, nous ne sommes pas aussi bons que vous voulez bien le dire'.

L'information du Figaro survient, il est vrai, une semaine après les vœux anti french-bashing de François Hollande appelant ses compatriotes à retrouver confiance en leur pays, la France, qu'il présentait donc comme "la cinquième puissance mondiale". 

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