L'Elysée minimise le résultat des Européennes : "Le phénomène observé en France n'est pas un cas isolé"

Publié à 11h25, le 26 mai 2014 , Modifié à 11h25, le 26 mai 2014

L'Elysée minimise le résultat des Européennes : "Le phénomène observé en France n'est pas un cas isolé"
François Hollande à l'Elysée. © Maxppp.

Le FN est arrivé en tête aux élections européennes du dimanche 25 mai. "Un choc", un "séisme", selon Manuel Valls qui affirme ne pas vouloir "changer" de "feuille de route". L’Elysée, de son côté, décline toute responsabilité dans la défaite du PS à ce scrutin, raconte Le Monde dans son édition datée du mardi 27 mai.

Le message passé par l’Elysée au quotidien du soir : regardez ailleurs ce qu’il se passe, les populismes ne réussissent pas qu’en France.

Les deux journalistes chargés du suivi de François Hollande au Monde attribuent ainsi le commentaire suivant à "l’Elysée" :

Le phénomène observé en France n’est pas un cas isolé, le populisme progresse dans tous les Etats européens.

Sauf que c’est bien la France qui va envoyer à Strasbourg le plus gros contingent d’eurodéputés d’extrême droite avec 24 élus estampillés FN.

Et tandis que certains "frondeurs" du PS en ont profité pour réclamer au chef de l’Etat un "changement de politique", "l’Elysée" répond par le statu quo… puisqu’il n’est pas responsable.

Le rôle du chef de l’Etat est de faire prendre conscience à l’Europe et aux Européens qu’il faut changer les choses.

Les deux journalistes commentent ensuite :

L’exécutif, donc, décline toute responsabilité et s’est retranché, à l’image de M. Valls, derrière le profond scepticisme, la crise de confiance et la colère à l’égard de l’Europe.

Circulez, il n’y a rien à voir en somme. "Les 25% du Front national vont se dissoudre", a quant à lui assuré ce lundi Jean-Marie Le Guen, le secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement pour qui ce vote n’aura "aucune conséquence autre que symbolique".

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