#SOUTINE - Le maire PS du 13ème arrondissement de Paris Jérôme Coumet est un fan de street art. Un coup d'œil rapide sur sa time-line Twitter suffit à s'en convaincre. Aussi, quand il a appris que l'artiste Thoma Vuille, aka M. Chat, avait quelques démêlés avec la justice, il a automatiquement pris fait et cause pour le graffeur.
C'est ce qu'il affirme ce vendredi 29 août dans les colonnes du Parisien (article payant):
Je ne le connais pas personnellement mais j'apprécie son travail. […] Je sais faire la différence entre des œuvres d'art et des dégradations. J'ai proposé à M. Chat de témoigner en sa faveur lors de son procès.
Un message qu'il relaye sur Twitter :
L'artiste M. Chat poursuivi pour avoir peint dans le métro @LeParisien_75.Je lui ai proposé de témoigner à son procès pic.twitter.com/ciXLyO5MrB
— Jérôme Coumet (@jerome_coumet) 27 Août 2014
M. Chat est bien connu des Parisiens. Dans les stations de métro comme sur les murs de la capitale, son félin jaune, tout sourire, s'affiche en grand. Ce qui n'est pas du tout du goût de la RATP qui lui réclame 1.800 euros de dommages et intérêts pour dégradations.
Des dégradations ? Pas d'accord, juge Jérôme Coumet. "Je suis passé plusieurs fois devant ses graffitis à la station Châtelet, et je m'en suis réjoui sur Twitter", note-t-il.
Dans une tribune publiée sur leHuffington Post jeudi 28 août, le maire PS du 4ème arrondissement de Paris Christophe Girard défend lui-aussi M. Chat. "Il faut encourager les artistes responsables, ceux dont l'objectif est d'égayer notre quotidien, dont la volonté est de nous interpeller au travers d'œuvres étonnantes, ceux qui ne cherchent pas à enfreindre la loi mais qui, comme Darco, veulent juste 'peindre en grand'", écrit-il.