ON FAIT UN SITTING - C’était la rentrée, ce mardi 1er juillet, au Parlement européen. Les nouveaux députés FN n’ont pas manqué l’occasion de se faire remarquer à l’occasion de l’ouverture de la séance : ils ont refusé de se lever au moment où l’hymne européen, L’Ode à la joie de Beethoven, était joué comme lors de chaque première session.
Au Lab, l’eurodéputé frontiste Bruno Gollnisch explique que ce geste est "une habitude" pour les élus FN, qui entendent ainsi marquer leur opposition :
"C’est un moyen de protester contre cet État européen. L’hymne européen était prévu dans le projet de constitution européenne que les Français et les Néerlandais ont rejeté mais que l’on nous a imposé par le traité de Lisbonne. Mais dans ce traité, les références au drapeau de l’UE et à l’hymne ont disparu !
"
Petite précision de Bruno Gollnisch : il n’a "rien contre Beethoven". Cela ne l’empêche pas de savourer son geste. Il n’est pas le seul. Ainsi, Florian Philippot, qui découvre pour sa part les arcanes parlementaires :
Nous sommes évidemment restés assis pendant qu'était joué au parlement européen "l'hymne européen" #illégitimité
— Florian Philippot (@f_philippot) 1 Juillet 2014
Les députés frontistes n’ont pas été aussi loin que leurs collègues eurosceptiques emmenés par le Britannique de l’Ukip Nigel Farage. Ceux-ci se sont bien levés mais ont tourné le dos à l’orchestre qui jouait l’extrait de la 9e symphonie de Beethoven.
La preuve en image :
UKIP MEPs turn their back as European anthem played. Will they also turn their back on their EU salary and expenses? pic.twitter.com/u34xHlfrrF
— Paul Haydon (@Paul_Haydon) 1 Juillet 2014