MIchèle Alliot-Marie pas candidate à la tête de l'UMP: "J'estime que j'ai donné" avec le RPR

Publié à 19h04, le 14 juillet 2014 , Modifié à 19h05, le 14 juillet 2014

MIchèle Alliot-Marie pas candidate à la tête de l'UMP: "J'estime que j'ai donné" avec le RPR
Capture iTélé en avril 2014.

MERCI MAIS SANS FAÇON - Ne demandez pas à Michèle Alliot-Marie si elle souhaite prendre la tête de l'UMP lors du congrès de novembre prochain, ce sera sans elle. Invitée d'i>Télé ce 14 juillet, l'ancienne ministre de la Défense a décliné toute invitation à la candidature, estimant avoir "déjà donné" lorsqu'elle était présidente du RPR :


"

Le RPR était dans une situation qui ressemblait un peu à ça. J'ai redressé parce que les militants m'ont fait confiance. J'ai vu aussi ce que ça coûtait, donc j'estime que j'ai donné.

"

Michèle Alliot-Marie avait en effet pris les rênes du RPR en 1999, trois ans avant la dissolution du parti par le président de l'époque, Jacques Chirac. L'ancienne ministre des Affaires étrangères ne précise pas en quoi cette fonction l'avait "coûtée", elle qui a pris le poste de ministre de la Défense à l'issue de sa présidence. Elle qui en a assez des affaires qui secouent l'UMP et propose une solution que peu ont proposé jusque là: un comité des sages, notamment composé de militants.


"

S'il y a des affaires qui relèvent de la justice, que la justice passe, qu'elle fasse son travail. S'il y a des bisbilles, des soupçons, il faut créer un comité d'éthique. Où il y ait d'ailleurs peut-être par tirage au sort des militants de base qui en fassent partie et des juristes, et qui disent ce qui était normal, et ce qui ne l'était pas. Et à ce moment là, qu'on demande aux gens de rembourser ce qu'il en est.

"

Du rab sur le Lab

PlusPlus