#POINT AGENDA – La loi Macron, son nom est sur toutes les lèvres depuis décembre. Et le gouvernement mise beaucoup dessus même si, selon les dires de François Hollande, ce n’est pas "la loi du siècle", mais une loi "pour le siècle prochain" . Une loi également qui divise, tant à droite qu’à gauche même si la méthode séduit .
Au centre des attentions sur la politique économique du duo Hollande-Valls, Emmanuel Macron était sur Europe 1 ce mardi 27 janvier, au lendemain de l’examen du texte dans l’hémicycle, pour une opération pédagogie et défendre des "réformes historiques".
Mais le jeune ministre de l’Economie se trompe légèrement, quand il aborde le calendrier de la loi qui porte désormais son nom. "Elle sera votée, je l’espère et c’est ce qui est prévu, en février. Ensuite elle doit passer au Sénat. Ensuite il y a une deuxième lecture normalement (à l'Assemblée nationale, ndlr). Ensuite elle est promulguée par le président de la République. Normalement, si le calendrier est respecté, sans doute durant l’été", déroule l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée.
Sur le fond, le successeur d’Arnaud Montebourg à Bercy promet que les premiers effets de sa loi seront visibles "dès cet été". Bien que cela dépende de la vitesse de publication des décrets d’application – ce qui parfois peut prendre un certain temps – il explique :
"Ce qui est prévu, c’est que les premiers effets sur tout un tas de secteurs puissent être perceptibles dès l’été. Dès cet été 2015. Pour l’ouverture dominicale dans plusieurs endroits, des commerces de détail, pour ce qui est de l’ouverture du secteur des autocars, pour certains dispositifs de financement de l’économie, je veux que l’on puisse dès l’été, pour certains dès le début de l’automne, avoir des mesures concrètes qui soient applicables.
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Pour le reste, il faudra attendre un peu. "Il y a d’autres mesures, réforme de la justice prudhommale, les tribunaux de commerce, qui prendront plus de temps parce qu’il y a une nécessité d’organisation. Elle suppose des décrets, parfois il y a des ordonnances qui sont prévues", poursuit Emmanuel Macron. Qui insiste en guise de conclusion, sur de son fait :
"A l’été, il y aura des mesures concrètes appliquées, qui seront une réalité, et un calendrier d’application du reste.
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