Manuel Valls fait de Monique Juif, une assistante de direction à Matignon, la star de la passation de pouvoirs

Publié à 16h19, le 01 avril 2014 , Modifié à 22h15, le 01 avril 2014

Manuel Valls fait de Monique Juif, une assistante de direction à Matignon, la star de la passation de pouvoirs
Gif de captures d'écran

Elle est restée à Matignon beaucoup, beaucoup plus longtemps, que tous les Premiers ministres de la Ve République. Monique Juif, assistante de direction rue de Varenne depuis 1991, est celle qui a reçu les embrassades du nouveau Premier ministre Manuel Valls, à l'issue de la passation de pouvoir ce 1er avril.

Voir l'image :

Monique Juif ne travaillera pas aux côtés de Manuel Valls puisqu'elle vient de prendre sa retraite. Un personnage bien connu des journalistes politiques, qui déroulent le CV de cette dernière lors de leur live-tweet de la cérémonie de passation de pouvoirs :

Monique Juif a travaillé avec Manuel Valls de 1997 à 2001. Elle était l'assistante de celui qui s'occupait alors de la communciation de Lionel Jospin. Elle avait déjà eu les honneurs de l'Est-Eclair, et a ensuite été interrogée par plusieurs journalistes, en direct sur les chaînes d'info. C'est d'abord sur LCI qu'elle se confie :


C'est une personne pour moi exceptionnelle. C'est un modèle, une volonté. Le respect d'autrui, il aime son pays. [...]


Je pense qu'il est tellement volontaire, il aime tellement le pays, il veut que ça change le plus vite possible. 

Quelques minutes plus tard, c'est sur BFM TV que Monique Juif est interrogée :

Interrogée sur l'avenir de Manuel Valls, Monique Juif n'hésite pas à assurer qu'elle souhaite au nouveau Premier ministre de finir un jour dans un autre lieu de pouvoir: le Palais de l'Elysée. Elle se confie par ailleurs sur la relation que les deux entretiennent, et la personnalité du nouveau Premier ministre :

Il est très sérieux mais il a de l'humour. Nous sommes restés amis, j'ai beaucoup de considération pour Manuel Valls. Vous voyez, il vient aujourd'hui avec un jour très ensoleillé.


Quand il est parti, je lui ai dit 'vous serez très vite Premier ministre', et il est venu me demander si j'étais toujours madame Irma. J'ai eu beaucoup d'appels téléphoniques parce que j'avais pensé qu'il gravirait tous ces échelons.  

Du rab sur le Lab

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