Même sur le Tour de France, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian garde son tropisme breton

Publié à 12h42, le 04 juillet 2014 , Modifié à 16h53, le 04 juillet 2014

Même sur le Tour de France, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian garde son tropisme breton
Jean-Yves Le Drian. © Maxppp.

TROPISME - Président de la Bretagne un jour, président de la Bretagne toujours. Même s’il a dû lâcher la présidence du conseil régional de Bretagne en juin 2012 après avoir été nommé ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a du mal à se départir de son ancien costume.

Alors qu’il lorgne sur ses anciennes fonctions pour les élections régionales de 2015, ce ministre proche de François Hollande garde donc un œil, et plus, sur son fief.

Ainsi a-t-il accordé, jeudi 3 juillet, une interview à L’Equipe sur le Tour de France. A l’origine d’une équipe cycliste de Bretagne invitée sur la Grande boucle 2014, le ministre de la Défense raconte qu’à "chaque épreuve on (lui) communique les résultats".

Et d’ajouter :

Peu importe l’endroit où je me trouve, rien de ce qui touche à l’équipe ne m’échappe. C’est ce qui me donne de la force parfois.

S’il s’est investi dans cette équipe cycliste, ce n’est pas uniquement par passion – "secondaire", dit-il - mais pour faire "face à un intérêt objectif", ajoute le ministre breton. "Une région cherche toujours à faire valoir ses spécificités pour être attirante et assurer sa propre cohésion", poursuit encore Jean-Yves Le Drian qui a ardemment milité auprès de François Hollande pour que sa région ne fusionne pas avec les Pays de la Loire dans la nouvelle carte territoriale.

Comme le relayait le Lab en juillet 2013, Jean-Yves Le Drian reconnaissait, dans M le magazine du Monde, porter "une attention plus particulièrement aux implications bretonnes des décisions gouvernementales". Avec, pour ce faire, deux conseillers dédiés aux affaires de la région.

Du rab sur le Lab

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