Najat Vallaud-Belkacem, le faux courrier et les cours d'arabe : le ministère de l'Education nationale porte plainte

Publié à 07h20, le 08 septembre 2014 , Modifié à 07h33, le 08 septembre 2014

Najat Vallaud-Belkacem, le faux courrier et les cours d'arabe : le ministère de l'Education nationale porte plainte
© Reuters

C'est la nouvelle boule puante visant Najat Vallaud-Belkacem et ses origines marocaines. Comme l'explique Le Parisien de ce 8 septembre, un faux courrier de la ministre de l'Education nationale demandant aux maires d'instaurer des cours d'arabe après la classe circule sur les réseaux sociaux. Son ministère a décidé de porter plainte pour usurpation.

Comme le montre un tweet publié par Francetvinfo, un faux courrier daté du 28 août circule sur Twitter, avec copie de la signature de la nouvelle ministre. Selon ce faux, Najat Vallaud-Belkacem incite les maires à développer exclusivement les cours bénévoles "consacrés à la découverte de la langue Arabe", le tout dans "le cadre de la nouvelle loi concernant l'aménagement des activités périscolaires" :

Je vous conseille vivement de donner un avis favorable à l'établissement de cette activité qui a pour but de gommer les barrières linguistiques que pourraient inévitablement rencontrer nos enfants dans un proche avenir.



Par cette plainte, le ministère souhaite retrouver l'auteur du montage car le texte "pas trop mal écrit peut semer le doute", selon un collaborateur de la ministre cité par Le Parisien. L'adjointe au maire de Levallois-Perret, Isabelle Balkany, s'est d'ailleurs fait prendre en retweetant le faux courrier, avant de le supprimer de son compte.

Les attaques de ce type ne sont pas nouvelles pour la ministre de l'Education du gouvernement Valls II. Parmi les autres faux circulant à son sujet, on peut citer un montage laissant entendre que Najat Vallaud-Belkacem s’appelle en réalité Claudine Dupont et aurait changé de nom à des fins électorales.

L'hebdomadaire d'extrême droite Minute à quant à lui titré le 3 septembre sur les origines de la ministre : "Une Marocaine musulmane à l'Education nationale, la provocation Najat Vallaud-Belkacem". De son côté, Valeurs actuelles la qualifiait d'"ayatollah" tout en se défendant de toute connotation raciste.

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