SOUS-ENTENDU – Nathalie Kosciusko-Morizet ne voit pas comment il y aurait pu y avoir des "dérapages" lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, pour reprendre l’expression de Jérôme Lavrilleux, lundi 25 mai sur BFMTV. "Les comptes ont été tellement épluchés que je ne vois pas comment c’est possible", assure-t-elle ce mercredi 28 mai, sur France Info.
L’ancienne porte-parole du candidat Sarkozy en 2012 préfère regarder du côté des potentiels bénéficiaires de cette affaire Bygmalion. NKM a un nom en tête, celui de Charles Beigbeder, qu’elle vise explicitement :
"Quand vous regardez toute la nébuleuse autour de ça, vous découvrez quand même des trucs intéressants. Moi j’ai lu, dans Le Point, qu’on apprenait que monsieur Beigbeder, qui était un des dissidents de Paris, qui nous a fait beaucoup de mal, était un des actionnaires des sociétés de cette nébuleuse et un des possibles bénéficiaires de cette affaire. On comprend bien des choses.
"
Le Point évoque effectivement le cas de Charles Beigbeder dans l’affaire Bygmalion. Selon l’hebdomadaire, la société Léni, prestataire d’Event & Cie, la filiale évènementielle de Bygmalion, a empoché près de "4 millions pour assurer le son et la vidéoprojection lors des meetings du candidat Sarkozy". Charles Beigbéder, qui a présenté la liste dissidente Paris Libéré lors des dernières municipales, est un des actionnaires de Léni.
Sur France Info, Nathalie Kosciusko-Morizet ajoute :
"Ces gens-là, de notoriété publique, ce ne sont pas mes amis. Ces gens-là, de notoriété publique, m’ont combattu et depuis longtemps. Moi maintenant, je ne suis pas dans l’acharnement, la vengeance. Chacun est renvoyé à ses responsabilités.
"
De notoriété publique, "ces gens-là" ne son pas prêts de devenir des "amis" de NKM.