Olivier Besancenot reconnait sa part de responsabilité dans l’essoufflement du NPA

Publié à 14h00, le 31 janvier 2015 , Modifié à 14h12, le 31 janvier 2015

Olivier Besancenot reconnait sa part de responsabilité dans l’essoufflement du NPA
Olivier Besancenot © PIERRE ANDRIEU / AFP

Ça ne va pas très fort au Nouveau Parti Anticapitaliste. Le mouvement fondé en 2009 sur les bases de la Ligue Communiste Révolutionnaire ne compte plus que 2.500 adhérents. Ce qui est peu. Ce qui est surtout 7.500 de moins qu'à sa création.

Alors que le NPA tient du 30 janvier au 1er février son congrès, à Saint-Denis, la tête de gondole du mouvement, aka Olivier Besancenot, admet sa part de responsabilité dans cet essoufflement du mouvement. Dans M le magazine du Monde , l'ancien candidat à l'élection présidentielle fait son mea culpa et regrette que le parti ait été trop associé à son image. Il dit :

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On aurait dû marquer le coup au moment de la création du NPA, affirmer plus clairement que ce n’était pas 'mon' parti. J’ai dit 'merde', mais seulement du bout des lèvres.

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Il dit 'merde' du bout des lèvres, rétorque qu'il n'en a "rien à battre" de 2017. Mais son moral n'est pas aussi bas que le niveau des adhésions au NPA. Au contraire, Olivier Besancenot veut garder l'espoir, surtout quand il voit ce qu'il se passe en Grèce, avec Syriza, ou en Espagne, avec Podemos. Il ajoute :

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Le chemin est étroit, mais il s’ouvre très vite. Quand on voit la Grèce et l’Espagne, des forces politiques peuvent émerger rapidement et être balayées tout aussi vite. De l’espoir, j’en ai. Je suis gonflé à bloc, je suis révolté.

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Du rab sur le Lab

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