JEU DES COMPARAISONS - C'est une position originale du groupe communiste à l'Assemblée. Malgré les revirements de position de Jean-Luc Mélenchon, certains députés apparentés communistes s'apprêtent à voter la motion de censure proposée par l'UMP et l'UDI qui sera votée ce jeudi 19 février à partir de 16h. Et à en croire Olivier Dartigolles, porte parole du Parti communiste français, c'est tout à fait légitime.
Invité de BFM TV mercredi 18 janvier, l'ancien codirecteur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon en 2012 confirme que la rupture avec le Parti socialiste "est consommée". Énervé contre le PS donc, mais surtout contre l'exécutif. Dénonçant l'attitude de Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, et celle de Manuel Valls, il se laisse aller au jeu des comparaisons. Voici ce qu'il déclare :
"Ce que je regrette beaucoup, c'est le ton utilisé par Le Guen, la grosse Bertha. J'ai vu ce qu'il disait hier sur votre plateau, c'est quand même édifiant de s'adresser comme ça à des parlementaires. Manuel Valls arrivant dans le groupe socialiste avant le vote comme on rentre dans un Saloon, dans un rapport de force, avec de la brutalité.
"
Pour les non-initiés, la "Grosse Bertha" (du nom d'un canon allemand de la Première Guerre Mondiale) était un journal satirique créé en 1991 en opposition à la guerre du Golfe dont le personnage principal était une femme. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la comparaison n'est pas flatteuse pour le secrétaire d'État comme en attestent les différentes illustrations disponibles sur Google Images. Quant au terme "cow-boy", il a récemment été utilisé pour qualifier Robert Ménard et sa campagne d'affichage controversée à Béziers.
Retrouvez cette intervention ci-dessous :