"On n’acceptera pas que les bobos parisiens nous expliquent comment vivre", s'insurge Wauquiez

Publié à 10h39, le 17 octobre 2014 , Modifié à 10h56, le 17 octobre 2014

"On n’acceptera pas que les bobos parisiens nous expliquent comment vivre", s'insurge Wauquiez
Depuis 2012, Laurent Wauquiez organise la "montée du Mésenc", une montagne située à cheval entre la Haute-Loire et l'Ardèche. Ici en août 2014. (L.Eveil/MaxPPP)

NON MAIS OH - Tout juste nommé président de l'association nationale des élus de montagne (ANEM) à Chambéry, le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez en a profité pour dénoncer les "bobos parisiens".

Dans une interview au Dauphiné libéré daté du 17 octobre , le député a notamment été interrogé sur la question de la biodiversité et du loup. Réponse :

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C’est le problème de l’ours, du vautour. Très symbolique. On n’acceptera pas que les bobos parisiens nous expliquent comment on doit vivre chez nous. Il y a eu des assouplissements pour l’abattage du loup mais ce n’est pas à la hauteur. Il continue de se développer. On demande une évolution de la réglementation européenne. A nos territoires de fixer les règles en la matière.

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Le sujet de la protection des loups, très clivant, oppose de longue date partisans de sa protection (les "bobos parisiens" selon Laurent Wauquiez, donc) et ceux qui veulent pouvoir le chasser.

En août dernier, Le Figaro avait consacré un article au sujet , titré "quatre cents loups font des ravages dans nos campagnes". Cité dans cet article, le directeur adjoint du Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée expliquait ainsi :

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On note une très forte recrudescence cette année de la population de loups en France. Il a fait son apparition dans cinq nouveaux départements cette année et est désormais présent dans 22 départements de l'Hexagone. On estime ses effectifs à 300 adultes à la fin de l'été, soit 20 % de plus que l'an dernier, sans compter une centaine de louveteaux de l'année.

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Un mois plus tôt, l'Assemblée nationale avait autorisé les éleveurs à abattre les loups , dans certaines zones du territoire et sous certaines conditions.

S'il ne souhaite pas un déclassement du loup, espèce protégée, mais "juste que la France ait la liberté de fixer ses règles", Laurent Wauquiez entend donc en profiter pour montrer les muscles.

Un peu comme le mois précédent, quand il avait "arrêté deux jeunes à scooter" qui "avaient failli faucher une personne âgée".

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