C’était la première vraie épreuve électorale de Nicolas Sarkozy, nouveau président de l’UMP, après la législative partielle dans l'Aube, fin 2014, pour élire le successeur de François Baroin. Et la réussite n’a pas été au rendez-vous puisque le candidat de l’UMP n’a pas été qualifié pour le second tour de l’élection législative partielle dans le Doubs, éliminé par les candidats du PS et du FN. Une première depuis 2012.
Un constat que n’a pas manqué de souligner Benoît Hamon, ce lundi 2 février, sur France Inter . Pour l’ancien ministre de l’Education nationale, l'absence d'effet Sarkozy est même "la principale leçon" de ce scrutin. Il explique ainsi :
"Ça fait deux mois qu’il a pris la tête de l’UMP. Ne tirons pas de conclusion définitive, mais la principale leçon, c’est quand même celle-là.
"
"C’est très manifeste", ajoute celui qui est redevenu député après sa sortie du gouvernement. Il poursuit :
"Evidemment qu’il n’y a pas d’effet Syriza dans une élection dans le Doubs. Mais il n’y a surtout pas d’effet Sarkozy dans l’électorat.
"
Ce constat, Benoît Hamon le partage avec les cadres du Front national qui, dès les résultats connus, n’ont pas manqué de souligner l’échec d’un "effet Sarkozy". Ainsi Nicolas Bay, secrétaire général du FN, a-t-il moqué l’ancien chef de l’Etat. "Nouvel épisode du retour raté de Nicolas Sarkozy", a-t-il pointé dans un communiqué.