Pour le socialiste Jean-Jacques Urvoas : "Paul Bismuth se sent en difficulté, Nicolas Sarkozy attaque"

Publié à 09h50, le 03 juillet 2014 , Modifié à 10h02, le 03 juillet 2014

Pour le socialiste Jean-Jacques Urvoas : "Paul Bismuth se sent en difficulté, Nicolas Sarkozy attaque"
© Maxppp.

Inquiété dans différentes affaires, Nicolas Sarkozy a plusieurs fois été comparé par la gauche à l’ancien chef du conseil italien Silvio Berlusconi. Rebelote après l’interview de l’ancien président sur Europe 1 et TF1, le 2 juillet. "Hier, Sarkozy a fait un show à la Berlusconi", a ainsi accusé, sur France Bleu Saint-Etienne le député PS Régis Juanico.

Invité de RMC ce 3 juillet, Jean-Jacques Urvoas, le président socialiste de la commission des lois de l’Assemblée a embrayé, niant faire "une comparaison" avec Silvio Berlusconi mais y voyant une "référence" :

Nicolas Sarkozy a un comportement qui peut y faire penser sur la manière de se défendre, pas sur les faits qui lui sont reprochés. Il dénonçait hier soir les juges, ce qu’a fait Berlusconi pendant des années.

Pour le député PS du Finistère, l’ancien locataire de l’Elysée a cherché à replacer le débat sur son terrain de prédilection : le terrain politique. "Je crois que Nicolas Sarkozy est en situation délicate sur le plan du droit. Du coup, il déplace le débat sur le terrain politique où, reconnaissons-le, il est meilleur", poursuit Jean-Jacques Urvoas.

Comprenant que Nicolas Sarkozy "humainement ait le sentiment d’être humilié", Jean-Jacques Urvoas résume l’intervention de celui qui pourrait briguer la présidence de l’UMP en novembre d’une formule bien sentie en référence au pseudonyme pris par l'ancien président pour ouvrir une seconde ligne téléphonique :

Si je voulais être facile, je dirais que Paul Bismuth se sent en difficulté, Nicolas Sarkozy attaque.

"Et Nicolas Sarkozy est bon quand il attaque, c’est ce qu’il sait faire de mieux : le culot, l’énergie, la dénonciation, l’instillation du soupçon", conclut-il.

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