Pour le spin doctor de Manuel Valls, le Premier ministre "s'inscrit dans la modernité" de Nicolas Sarkozy côté communication

Publié à 07h13, le 07 mai 2014 , Modifié à 07h18, le 07 mai 2014

Pour le spin doctor de Manuel Valls, le Premier ministre "s'inscrit dans la modernité" de Nicolas Sarkozy côté communication
Manuel Valls et Harold Hauzy en février 2014. © Maxppp

Le style Manuel Valls est souvent comparé à celui de Nicolas Sarkozy. Dans le documentaire Jeu d'influences, diffusé sur France 5 le 6 mai au soir, réalisé par Luc Hermann et consacré au travail des spin doctors des personnalités politiques, le conseiller en communication du Premier ministre, Harold Hauzy, valide sans hésitation la similitude avec l'ancien président de la République : oui, ils suivent le même modèle de com'.

Harold Hauzy suit Manuel Valls depuis des années, d'abord directeur de communication de celui qui était maire d'Evry puis "plume" et conseiller com' du ministre de l'Intérieur pour finir au même poste auprès du Premier ministre. Lorsque le journaliste lui demande s'il "assume la comparaison avec Nicolas Sarkozy", il répond :

Oui, en fait Nicolas Sarkozy a eu cette intuition ou ce sens de la communication, de la pédagogie, consistant à dire 'il faut que j’occupe l’espace médiatique de manière poussée'. Et donc nous, en tout cas Manuel Valls, s’inscrit dans cette modernité-là.

Pour parvenir jusqu'à la présidence de la République peut-être ? Remarquez la réponse très calibrée du conseiller com', large sourire aux lèvres :

Ça permet d’installer une relation de confiance sur le long terme.

Un passage à voir dans cet extrait vidéo isolé par le Lab :


Ce modèle de com', c'est Jean-Luc Mano, également interviewé dans le documentaire et qui a récemment accompagné Nathalie Kosciusko-Morizet pour sa campagne parisienne, qui l'explique le mieux :

Manuel Valls c’est un zéro faute, il a tiré de Sarkozy l’idée de la saturation médiatique mais séquencée.
Émettre un son audible dans le brouhaha à la stricte condition de ne pas créer le brouhaha.

Du rab sur le Lab

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