Robert Hue dénonce la posture d’Arnaud Montebourg après ses critiques concernant la politique économique du gouvernement

Publié à 07h19, le 25 août 2014 , Modifié à 07h21, le 25 août 2014

Robert Hue dénonce la posture d’Arnaud Montebourg après ses critiques concernant la politique économique du gouvernement
Robert Hue et Arnaud Montebourg © REUTERS/Charles Platiau

Sur le fond, Robert Hue n’est pas en désaccord avec Arnaud Montebourg. Les critiques lancées par le ministre de l’Économie dimanche 24 août, lors de la Fête de la rose, concernant la politique économique menée par le gouvernement, le sénateur du Val d'Oise les fait siennes.

Invité de France 3, dans la nuit de dimanche 24 à lundi 25 août, l'ancien président du Parti communiste français, l’a volontiers reconnu : "incontestablement, le président doit amorcer une inflexion réelle concernant sa politique d’offre. Ce que dit Montebourg, ou ce que disent un certain nombre de gens sur la nécessité de ne pas être unilatéralement branché sur l’offre, est une réalité", a-t-il dit.

Pour autant, Robert Hue, soutien de François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012, n’est pas d’accord sur la forme. Pour lui, Arnaud Montebourg pense avant tout à sa pomme dans l’optique des futures échéances électorales :

Il y a une sorte de posture qui se prend aujourd’hui. Je pense qu’il y a de la posture, visiblement. Et pour Mélenchon la même chose. Et je serai tenté de dire pour Cécile Duflot aussi. C’est vraiment l’idée : 2017, comment on se place ? C’est même plus grave que ça. C’est l’idée : est-ce que Hollande n’est pas plié et qu’il faut se préparer ?

L’ancien candidat PCF à l’élection présidentielle a même parlé d’une "démarche qui apparaît comme politicienne".

Dimanche 24 août, Arnaud Montebourg a profondément critiqué la politique menée par Manuel Valls, réclamant "une inflexion majeure de notre politique économique". "La promesse de remettre en marche l'économie, de retrouver le chemin de la croissance, d'obtenir le plein emploi, elle n'a pas fonctionné, l'honnêteté oblige à le constater et à le dire", a-t-il lancé. Des critiques auxquelles s’est associé le ministre de l’Éducation Benoît Hamon.

Dimanche soir, l’entourage de Manuel Valls a estimé qu’une "ligne jaune" avait été franchie par le ministre de l’Économie. 

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