Selon Jean-Christophe Cambadélis, Aquilino Morelle ne peut pas rester à l'Elysée si les accusations de Mediapart sont vérifiées

Publié à 08h12, le 18 avril 2014 , Modifié à 12h59, le 18 avril 2014

Selon Jean-Christophe Cambadélis, Aquilino Morelle ne peut pas rester à l'Elysée si les accusations de Mediapart sont vérifiées
Jean-Christophe Cambadélis sur i>Télé le 18 avril 2014. © images i>Télé

Apparemment, l'explication donnée par Aquilino Morelle dans un billet posté sur son compte Facebook ne suffit pas à Jean-Christophe Cambadélis, nouveau premier secrétaire du Parti socialiste. Invité de i>Télé ce 18 avril, il demande, en tout début d'interview, une "grande explication" après les révélations de Mediapart sur le conseiller politique du président de la République. Il estime également que "si ce qui est dit est vérifié", il ne voit pas comme le chef du pôle communication élyséen peut rester :

Si ce qui est dit est vérifié, je ne vois pas comment il reste.
Mais si c'est pas vrai, il faut qu'il y ait une grande explication, pour qu'on puisse y voir plus clair.

Et le nouveau patron du PS de poursuivre, faisant référence aux accusations de conflits d'intérêts d'Aquilino Morelle avec l'industrie pharmaceutique :

Il faut qu'il le fasse [donner des preuves de la légalité des faits, ndlr], faut qu'il le fasse vite, et qu'il s'explique, qu'on puisse juger sur pièce.

Concernant un autre aspect des révélations de Mediapart - les caprices du conseiller comme le fait de faire venir un cireur de chaussures à l'Elysée - Jean-Christophe Cambadélis lance :

Ca, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable.

Selon Mediapart, Aquilino Morelle est suspecté de conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique, comme lorsqu'il a travaillé pour un laboratoire danois en 2007 tout en étant rattaché à l'inspection générale des affaires sociales (IGAS), et sans avoir demandé l'autorisation obligatoire préalable à ce type de "ménage". Une série de caprices extravagants de la part du conseiller élyséen est également décrite dans l'enquête. Aquilino Morelle dénonce un "article alimenté par des rumeurs et des contre-vérités" et se réserve le droit de porter plainte.

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