Suivez le spectacle des Questions au gouvernement du 29 avril

Publié à 15h30, le 29 avril 2014 , Modifié à 15h54, le 29 avril 2014

Suivez le spectacle des Questions au gouvernement du 29 avril

A quelques heures du vote des députés sur le plan d'économies de Manuel Valls, chacun se réunit pour interroger le gouvernement sur les questions d'actualité. Le Lab vous propose, comme chaque semaine, ses morceaux choisis. 

#L'EUROPE FORTE

Alain Chrétien (UMP) interpelle Manuel Valls sur son plan d'économies, lui reprochant un manque de réformes structurelles. C'est Michel Sapin qui lui répond, et qui vante le plan d'économies :

Nous ne sommes pas là pour polémiquer. Nous sommes là pour regarder la vérité en face et la situation en face. Depuis plus de dix ans, la situation de nos entreprises s'est dégradée. 

Il décroche ensuite sur la question européenne, et sa langue fourche alors :

L'Europe pour être forte a besoin d'une Europe forte.

Une France forte, vouliez-vous dire, monsieur le ministre ? Oui, si l'on en croit les tweets du Parti socialiste :

#ALSTOM

La France va-t-elle laisser Alstom être racheté par une entreprise américaine ? C'est la question économique du moment. Interpellé sur le sujet, Arnaud Montebourg a la dent dure contre le PDG d'Alstom :

 

Depuis le mois de février j'interroge monsieur Patrick Kron. Il m'a toujours dit qu'il n'avait aucun projet d'alliance. Est-ce que le ministre de l'Economie doit aller installer un détecteur de mensonges dans son bureau pour les présidents du Cac 40 ? Qui n'ont pas le civisme élémentaire d'avertir leur gouvernement ? 

Arnaud Montebourg vante ensuite l'action du gouvernement dans ce dossier, moqué par les députés UMP :

Nous avons déjà gagné 48 heures depuis dimanche soir. Et bien nous allons gagner maintenant le temps nécessaire pour que les intérêts de la nation soient préservés. J'invite d'ailleurs les dirigeants de l'opposition à se rendre à Bercy le plus tôt possible pour que je les informe de la situation d'Alstom.

#JE PENSE AUX...

C'était un sans faute pour Ségolène Royal. Mais lorsque la ministre de l'Ecologie doit citer les produits soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens, elle hésite légèrement. Ségolène Royal commence 

Je pense au paraben. Je pense au... [hésitation de Royal, huées dans les rangs de l'opposition] au phtalate. Je pense aux bisphénol A, en effet...

Ségolène Royal saisit sa feuille et se reprend vite. Mais les députés de l'opposition se moquent et Claude Bartolone est obligé de rappeler ses collègues à l'ordre.

S'il vous plaît, allez, écoutez...!

Pendant ce temps-là, Jean-François Copé contemple la situation amusé :

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