Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, veut vite un remaniement, mais pas le 1er avril

Publié à 09h29, le 28 mars 2014 , Modifié à 09h37, le 28 mars 2014

Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, veut vite un remaniement, mais pas le 1er avril
Thierry Mandon sur France 2.

De nombreuses voix dans la majorité ne se cachent plus pour demander, "on the record", un remaniement. Et rapidement. Ainsi, le porte-parole des députés socialistes, Thierry Mandon, plaide ce vendredi 28 mars sur France 2 pour des changements imminents.

Question timing, l’élu PS souhaite que le changement ait lieu sitôt les municipales passées, dimanche 30 mars. "Si dimanche soir on a des résultats décevants, il faut aller vite", appuie Thierry Mandon :

Lundi, mardi… non, mardi c’est le 1er avril, on va essayer d’éviter. Mercredi. En tout cas en début de semaine. Probablement. J’espère qu’on ira vite.

Un remaniement qui est donc, selon lui, "indispensable". "Il faut prendre conscience de cette gifle qu’on a reçue", commence-t-il par expliquer avant de développer, souhaitant un gouvernement "moins nombreux, plus efficace, plus professionnel, plus soudé" :

Il y a trois choses qui sont indispensables : la vision doit être beaucoup plus claire, beaucoup plus affirmée, beaucoup plus portée collectivement ; la prise en compte des attentes des catégories populaires et moyennes ; et puis le collectif doit fonctionner beaucoup mieux qu’il ne fonctionne aujourd’hui. Il faut remuscler tout ça.

Quant à la question du Premier ministre, le député de l’Essonne, proche d’Arnaud Montebourg, brosse Jean-Marc Ayrault dans le sens du poil. "C’est un homme d’Etat", affirme-t-il comme s’il misait sur le maintien de l’ancien maire de Nantes à Matignon, tout en filant une métaphore footballistique – ce dont il est coutumier.

C’est au sélectionneur d’en décider. Le sélectionneur il est à l’Elysée et c’est lui qui bâtit les équipes. Le capitaine de l’équipe, Jean-Marc Ayrault, n’a pas démérité. En plus, c’est un homme d’Etat, qui a une conception de l’Etat extrêmement forte.

"Je ne sais pas si c’est avec lui qu’on redressera la France, mais c’est avec des hommes comme lui que l’on redresse la France", conclut-il.

BONUS

Thierry Mandon n’est pas le seul à penser que remanier le 1er avril ne serait pas une bonne idée.

Du rab sur le Lab

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