RANCUNIER – Thierry Mariani n’est pas prêt d’oublier la journée du mercredi 7 mai et la colère provoquée par son tweet sur le rapt de 276 lycéennes au Nigéria. Jeudi 8 mai, le député UMP des Français établis hors de France a posté un message où il prévient : il se souviendra de ceux qui l’ont critiqué.
"Dans les moments de lynchage collectif, il y a les soutiens, les absences et ceux qui suivent les loups. L'important est de s'en souvenir...
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Dans les moments de lynchage collectif,il y a les soutiens,les absences et ceux qui suivent les loups.L'important est de s'en souvenir ...
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 8 Mai 2014
Mercredi 7 mai, Thierry Mariani avait provoqué la polémique en établissant un parallèle entre l’enlèvement des lycéennes et l’esclavage.
#Nigeria.L'enlèvement par secte #BokoHaram rappelle que l'Afrique n'a pas attendu l'Occident pour pratiquer l'esclavage #Déculpabilisation
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 7 Mai 2014
Une comparaison qui avait déclenché l’ire de la gauche. Jean-Christophe Cambadélis a ainsi écrit un communiqué dans lequel il dénonce le message de Thierry Mariani, le comparant au discours de Dakar de Nicolas Sarkozy en 2007 :
"Même en 140 signes, on peut faire aussi mal que dans un discours de Dakar.
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Mercredi 7 mai, en marge d’un meeting à Meaux, le président de l’UMP Jean-François Copé a déploré les mots de Thierry Mariani. "Il convient que ses propos ont dépassé sa pensée", a-t-il précisé, sans toutefois sanctionner son député.