Un ministre, en off, dans Le Monde : "Heureusement que je n’ai pas une corde sous la main…"

Publié à 13h12, le 13 mars 2014 , Modifié à 13h12, le 13 mars 2014

Un ministre, en off, dans Le Monde : "Heureusement que je n’ai pas une corde sous la main…"
© Reuters.

D’une affaire Sarkozy, l’opposition a réussi à retourner la situation pour en faire une affaire Taubira. De quoi décontenancer le gouvernement, surtout avec les multiples cafouillages, comme Jean-Marc Ayrault, Premier des ministres, qui se contredit à quatre jours d’intervalle. "On est le seul gouvernement capable de transformer de l'or en plomb", confie en off un ministre au Monde.

Un (autre ?) ministre concède son désarroi et son accablement au quotidien du soir sur cette séquence très mal gérée niveau communication. "Je ne comprends pas pourquoi ils n’ont pas dit la vérité dès le début", lâche-t-il mercredi soir, après que Christiane Taubira soit venue au point presse du Conseil des ministres, brandissant un document, accablant pour Nicolas Sarkozy, et assurant qu’elle ne démissionnerait pas. Une vérité qui n’était pas bonne à dire, selon Bruno Le Roux mais qui fait asséner à ce ministre :

Pour quelqu'un comme moi qui fais de la politique depuis trente ans, c'est désespérant. Heureusement que je n'ai pas une corde sous la main pour me pendre…

BONUS TRACK : Métaphore filée

Toujours dans ce même article sur "l’exécutif dans le bourbier de l’affaire Sarkozy", toujours anonymement, un ministre poursuit la métaphore lancée précédemment sur la corde du pendu, ne comprenant pas comment le Premier ministre a pu "donner le sentiment de lâcher Taubira" tout en se contredisant lui-même :

C'est à se tuer de connerie…

Du rab sur le Lab

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