VENTS ET MARÉES - Vincent Peillon a lancé, vendredi 9 mai, sa semaine de campagne sur l’eau. La tête de liste PS dans le Sud-Est pour les élections européennes était à Lyon. C’est sur le Rhône que l’ancien ministre de l’Éducation a embarqué à bord de sa péniche. De Lyon, le 9 mai, à Arles, le 16 mai, Vincent Peillon et son équipage de campagne seront sur le pont au rythme d’un département traversé par jour.
Au Parisien, Peillon explique sa démarche. Avec sa candidature, il veut "créer du lien" :
Pour ça, le fleuve est symbolique.
Le symbole, c’est bien. La visibilité, c’est mieux. L’ancien ministre de Jean-Marc Ayrault est bien conscient de la portée de son opération péniche. Il n’est d’ailleurs pas peu fier de son embarcation. "Elle est bien ma péniche", s’amuse-t-il.
Vincent Peillon sait pourtant que la campagne ne sera pas un long fleuve tranquille :
Il faut aller chercher les électeurs socialistes. Bon, d’accord, ce n’est pas le plus simple, car ils sont fâchés.
Il espère malgré tout réaliser un bon score lors du scrutin du 25 mai, réfutant les mauvais sondages :
Quel score catastrophique ? En 2009, j'ai fait 14%. Je ne perds qu'un point. En revanche, les Verts, qui sont donnés à 11%, en perdent 7. Mais ce qui est colossal, c'est que le FN multiplie son score par 2,5. C'est ça le sujet.
S'il est confiant, l’ancien ministre apprécie quand même les preuves de soutien. Sur le pont, il observe les badauds puis lance à son équipe de campagne "Oh, il y a des gens qui nous font encore coucou. Vous les avez payés ?"