Un ancien partisan de Dominique Strauss-Kahn estime que "l'affaire du Sofitel, ce n'est pas pire que de mettre un casque pour aller jouer les Daft Punk"

Publié à 10h50, le 10 mai 2014 , Modifié à 07h27, le 12 mai 2014

Un ancien partisan de Dominique Strauss-Kahn estime que "l'affaire du Sofitel, ce n'est pas pire que de mettre un casque pour aller jouer les Daft Punk"
Dominique Strauss-Kahn devant une affiche de campagne de François Hollande © MaxPPP

NOSTALGIE - Rue de Solférino, certains regrettent encore Dominique Strauss-Kahn. Celui qui fut pendant longtemps le favori du Parti socialiste pour affronter Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012 conserve quelques admirateurs, comme en témoigne Le Figaro vendredi 9 mai, même si ceux-ci préfèrent bien garder l’anonymat. L’un des anciens partisans de l’ex-patron du FMI nourrit ainsi des regrets éternels :

François Hollande est le produit de circonstances particulières. Historiquement, il ne devait pas être le candidat à l'élection présidentielle de 2012. Pour être clair, ce devait être Dominique Strauss-Kahn. Avec lui, nous n'en serions pas là.

Un candidat par défaut, donc. De là à minimiser l’affaire du Sofitel qui précipita la chute du favori des sondages, il n’y a qu’un pas qu’un ancien partisan, toujours anonyme, franchit allègrement, mettant en avant les qualités d’économistes de DSK :

Ce que l'on regrette, c'est sa compétence économique, ce qu'il aurait pu apporter en termes de vision du monde, de la place de la France dans le monde. Là-dessus, c'est vrai qu'il y a un manque. Après tout, l'affaire du Sofitel, ce n'est pas pire que de mettre un casque pour aller jouer les Daft Punk à mobylette.

Dominique Strauss-Kahn n’est pas loin de penser la même chose que ses anciens soutiens – du moins en ce qui concerne sa vision économique. L’ex- directeur du FMI juge durement la situation de la France dirigée par son ancien camarade François Hollande, raconte L’Express, dans son édition du 7 mai. Au point qu’il explique ne plus être en mesure d’apporter quel conseil que ce soit pour la faire sortir "du puits".

J’avais une idée ou deux quand nous étions sur la margelle du puits, pour éviter d’y tomber. Mais maintenant qu’on est au fond…

Le 14 mai 2011 à New York, Nafissatou Diallo, femme de chambre au Sofitel, accuse Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle. DSK est arrêté alors qu’il s’apprête à prendre l’avion pour la France. Poursuivi pour agression sexuelle, tentative de viol et de séquestration, il voit les charges contre lui abandonnées en août 2011.

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