Pendant la visite du président chinois Xi Jinping, du 26 au 28 mars, la circulation du 8e arrondissement et du centre de Paris a été perturbée. Une dizaine de ligne de métro ont été bloquées, les véhicules interdits sur les Champs Elysées, laissant la voie libre aux piétons. A l’UMP, la décision de bloquer la circulation des Parisiens, prise par Manuel Valls et le préfet de police de Paris, est mal passée.
Invitée de France Inter, ce vendredi 28 mars, Nathalie Kosciusko-Morizet a réagit aux perturbations de circulation du 8e arrondissement et du centre de Paris liées à la présence de Xi Jinping, président chinois :
Bah moi je le dis, je le dis aux Parisiennes et aux Parisiens, si ils me font confiance comme maire de Paris, il n’y aura pas un maire de Paris qui se couchera devant la préfecture de police et le pouvoir central. Il y aura un maire de Paris qui défendra les intérêts des Parisiens.
Une affirmation qui fait écho à une autre déclaration le 27 mars lors de son meeting, tweeté par Geoffroy Clavel, journaliste au Huffington Post :
Nkm ironise sur les embouteillages "à cause de la présence du Chinois" #classeinternationale#Nkmeeting
— Geoffroy Clavel (@GeoClavel) 27 Mars 2014
Pierre Lellouche, député UMP de la 1ère circonscription de Paris, critiquait également ce vendredi 28 mars ces dispositions, estimant que Manuel Valls et le préfet de police ont transformé le centre de Paris en “cité interdite”, en faisant référence à celle de Pékin.