A Carpentras, le séisme Arkilovitch fait une nouvelle victime

Publié à 11h39, le 06 juillet 2012 , Modifié à 11h48, le 06 juillet 2012

A Carpentras, le séisme Arkilovitch fait une nouvelle victime
Catherine Arkilovitch le 11 juin 2012 (Maxppp)

Elle est celle qui a défié les consignes du PS en se maintenant dans une triangulaire face à Marion Maréchal-Le Pen. Depuis, beaucoup accuse Catherine Arkilovitch d'avoir permis cette élection.

Farid Faryssy aussi en subit les conséquences. Le premier adjoint au maire de Carpentras l'avait soutenu dans sa démarche. Et le 3 juillet, le conseil municipal a voté sa démission. Avant la séance, l'allié d'Arkilovitch a interpellé son maire socialiste: "Vous m'avez considéré comme un homme qu'il fallait casser, un homme à abattre."

  1. "Un homme à abattre"

    Sur La Provence

    Vous m'avez considéré comme un homme qu'il fallait casser, un homme à humilier, un homme à abattre?...

    Vous avez procédé à un véritable procès stalinien en m'attaquant sur ma vie privée et en violant toutes les règles qui font notre République...? Je suis un homme sali mais debout.

    Tels sont les mots - rapportés par La Provence - qu'a adressé Farid Faryssy à son maire socialiste, Francis Adolphe, avant d'être démis de ses fonctions de premier ajdoint par le conseil municipal de Carpentras, le 3 juillet. 

    La raison de cette démission forcée remonte aux législatives. La candidate PS Catherine Arkilovitch, arrivée en troisième position, décide de se maintenir dans une triangulaire face au Front national et à l'UMP. Les instances du parti lui demande de se retirer, tout comme le maire de Carpentras, mais elle refuse. Le premier adjoint, Farid Faryssy, la soutient dans sa démarche. Beaucoup les accusent alors d'avoir permis la victoire de Marion Maréchal-Le Pen.

    Alors que Catherine Arkilovitch a "reçu des menaces", demandé la protection de la police et préféré déménager de Carpentras, dans un lieu tenu secret, Farid Faryssy s'est vu retirer sa fonction de premier adjoint au maire.

Du rab sur le Lab

PlusPlus