Après le mouvement des centristes-humanistes autour de Raffarin et la droite populaire de Mariani, un troisième mouvement se crée autour de Chatel, Longuet et Novelli : la droite moderne.
Profitant des déclarations de Jean-François Copé qui a annoncé la reconnaissance des "sensibilités" et des "mouvements" pour éviter l'exode aux élections législatives, les membres de la droite moderne veulent présenter une motion au congrès de novembre ainsi qu’un candidat pour la présidence de l'UMP.
Un troisième mouvement déposera une motion au congrès UMP
Depuis que Jean-François Copé s'est dit favorable à l'expression des sensibilités et des mouvements au sein de l'UMP, ils se multiplient comme des petits pains.
Actée mardi 26 juin, au cours d'un déjeuner, par les anciens ministres Luc Chatel et Gérard Longuet, le secrétaire adjoint de l'UMP Hervé Novelli et les députés Michèle Tabarot et Axel Poniatowski, la Droite moderne déposera en novembre une motion et présentera au passage un candidat à la présidence de l'UMP.
Après le mouvement des centristes-humanistes constitué autour de Jean-Pierre Raffarin, et la Droite populaire de Thierry Marini, la Droite moderne est le troisième mouvement à se créer en prévision du congrès.
Deux autres sont en cours de préparation : la Droite forte, avec les sarkozystes, et le Rassemblement gaulliste mené par l'ancien ministre Roger Karoutchi.