Affaire du "bon coup" : Najat Vallaud-Belkacem vole au secours de Gérard Collomb

Publié à 14h14, le 25 février 2013 , Modifié à 16h56, le 25 février 2013

Affaire du "bon coup" : Najat Vallaud-Belkacem vole au secours de Gérard Collomb
Nora Berra, Najat Vallaud-Belkacem et Gérard Collomb (montage, Maxppp).

AFFAIRES LYONNAISES - Non, Gérard Collomb n'a pas traité Nora Berra de "bon coup". Najat Vallaud-Belkacem en est persuadée. L'élue d'opposition lyonnaise avait interpellé directement  la ministre du droit des femmes dans ce dossier. Dans un courrier adressé à Nora Berra (qu'elle publie sur son blog ), l'ancienne secrétaire d'Etat à la Santé se voit opposer une fin de non-recevoir à sa demande de soutien.

Najat Vallaud-Belkacem rappelle que Gérard Collomb a formellement démenti les propos qui lui ont été prêtés, et écrit :

"

Non seulement je n'ai aucune raison de mettre en doute sa bonne foi, mais je connais trop bien M. Gérard Collomb pour lui prêter, en quelque circonstance que ce soit, la moindre intention de déconsidérer les femmes, ou de porter atteinte à leur image.

"

Nora Berra accuse Gérard Collomb de l'avoir publiquement traitée de "bon coup"lors de l'inauguration d'une salle de théâtre lyonnaise. L'édile réagit le jour même sur Twitter. Il précise avoir repris l'expression "toujours dans les bons coups" :

.@geoffreymercier Je n'ai pas tenu ces propos ! J'ai simplement repris les propos d'un animateur à savoir "toujours dans les bons coups"

— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 8 février 2013

Nora Berra accuse Najat Vallaud-Belkacem de se "défausser" dans l'affaire du "bon coup" :

"

Gérard Collomb et Najat Vallaud-Belkacem sont décidément les meilleurs amis du monde : dès lors qu’il s’agit de se protéger, ils oublient tous deux que la vérité est têtue.

"

Hasard ou coïncidence ? Nora Berra a annoncé vendredi dernier qu'elle serait candidate à la primaire UMP pour les municipales de 2014. 

Dans ce dossier, une élue socialiste, la maire du 1er arrondissement, dénote. Le jour où l'affaire est révélée, elle affirme que cette accusation à l'égard de Gérard Collomb ne l'étonne pas :  "Il n'a plus de limites, nous avons un Georges Frêche bis", avait-elle alors expliqué au Lab.

Du rab sur le Lab

PlusPlus